Ils disent qu’ils sont dans une province enclavée, et que tout dépend des opérateurs économiques et selon la manière dont ils achètent les produits à Lubumbashi. Et d’ajouter, il y a eu un peu de rareté, explique le président de l’APIKOR, Kalu Tshitenda Kalula. Il y avait de l’abondance ici,  mais les gens ne vendaient pas.

C’est ainsi qu’il y a eu diminution de la matière sur toute l’étendue de la ville de Mbuji –Mayi. Raison pour laquelle, nous sommes en train d’attendre quelques produits qui sont déjà en route pour la ville de diamant, a fait savoir Mr Kalu Tshitenda Kalula.

Cependant, dit-il, « puisque vous voyez l’essence, vous n’êtes pas obligés de le garder dans les fûts plastics, car vous êtes obligés de le vendre aux prix actuel. Et lorsque vous vendez au prix du moment, c’est-à-dire que vous allez vous retrouver à la fin avec une perte énorme.

C’est ainsi que ceux-là qui ont perdu se sont abstenus d’y émettre leur point de vue et ils ne sont pas partis pour faire d’autres commandes. Et il faut noter que ceux qui étaient à Lubumbashi ont dû expédier leurs produits qui sont déjà en route. C’est ce qui explique la loi de l’offre et de la demande, a indiqué le président de l’APIKOR.

Il a par ailleurs faire voir que, le prix devrait se négocier à 4000 fc le litre, mais, on ne le vend pas et que cela a commencé dans la matinée de ce samedi, ce n’est pas tous les jours, a-t-il précisé, en donnant la cause de cette rareté de l’essence sur le marché de ladite ville.

Selon lui, normalement, on devrait vendre le litre de l'essence à 4 000 francs, « mais on ne le vend pas. Cela a commencé ce matin ici, ce n'est pas tous les jours. »

Pour rappel, le prix de carburant se vendait à 2.800 Fc il y a de cela trois jours dans la ville de Mbuji-Mayi.

Gisèle Mbuyi


(GMM/PKF)