Très Inquiet de la situation qui prévaut dans l’enceinte de l’Université de Kinshasa, le Vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Gilbert Kakonde s’est vu obligé de coupé son séjour à l’étranger pour regagner Kinshasa afin de s’enquérir sur terrain de la situation.

Devant les chevaliers de la plume, le Vpm Gilbert Kankonde n’est pas allé sur le dos de la cuillère, « ce qui s’est passé lundi et mardi à l’Unikin est grave. C’est inacceptable, devant la gravité de ce fait, je me suis vu dans l’obligation de suspendre mon séjour  et venir suivre cette situation de plus près », a-t-il précisé.

Gilbert Kakonde déplore les actes de vandalisme qui selon lui, sont commis par les inciviques et infiltrés.

Il y a diverses manipulations qui sont à la base et qui veulent que l’université prenne feu.

Je crois que cela ne peut être le désir des étudiants, des gens qui sont allés pour terminer leurs études et s’engager dans la vie active.

Je m’adresse aux étudiants, nos enfants doivent savoir que ce que nous recherchons, c’est leur bien.

Pour l’instant, les décisions qui ont été prises ne s’adressent pas d’abord aux étudiants parce que toutes ces casses n’ont pas été provoquées par les étudiants. Il y a des inciviques, des infiltrés qui profitent des revendications des étudiants pour non seulement mettre le feu à l’université mais aussi troubler la quiétude dans la ville de Kinshasa, voire même dans le pays.

Pour lui, la décision de suspendre les activités sur le site universitaire est salvatrice.

Nous demandons à nos étudiants de vider la cité universitaire pour permettre à nos différents services d’identifier qui est étudiant et qui ne l’est pas, qui a droit à un logement ou pas.

Nous allons le faire de manière la plus possible parce que nous savons que d’autres sont en pleine session.

Gilbert Kakonde a demandé aux étudiants de ne pas prendre cette décision comme une fermeture de l’université à cet effet, il sollicite la compréhension des étudiants.

Il a réaffirmé la décision de la police que tous ceux qui resteront sur le site universitaire après jeudi 09 janvier seront considérés comme infiltrés.

Gisèle Tshijuka


(GTM.PKF)