Un lot de 10. 000 sacs de mais importé du Brésil ra vive la polémique sur les réseaux sociaux. Certaines langues l’accusent de pro venir d’une souche génétiquement modifiée, le jugeant ainsi impropre a' la consommation humaine.

Seule Autorité habilitée en la matière, l'Office congolais de contrôle (OCC) vient de démentir cette information, sur base des analyses préliminaires effectuées par ses laboratoires de Matadi dans le Kongo central.

Sa conclusion est sans appel : « Produit propre à la consommation humaine ». Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, se nourrit généralement des rumeurs. Avec la percée de l’Internet, il suffit d’un rien pour que toute la toile s'allume.

« Depuis un temps, une information non encore confirmée par des services spécialisés de l’Etat indexait un lot de 10.000 sacs de maïs importés par la Société internationale Business Alliance (IBA Sarlu) comme impropre à la consommation.

Des informations largement relayées sur les réseaux sociaux ont jugé ce mais en provenance du Brésil comme provenant des souches de maïs génétiquement modifiés, le rendant par conséquent impropre à la consommation humaine.

Dans un communiqué rendu public le 17juin 2019 (voir encadré), IBA Sarlu s'indigne d’une campagne d’intoxication tendant à` discréditer la farine de maïs Seara commercialisé par elle ».

Dans le même communiqué, du reste signé par son directeur général adjoint, Rachid El Chaer, la société « tient à apporter un démenti formel quant à cet, et rassure ses nombreux clients que cette farine a été examinée et certifiée par les services compétents et les encourage à continuer à lui faire confiance ».

Qui d'autre à part l’OCC pouvait donc lever tout pan de voile sur ce dossier ? En effet, selon le rapport d'essai établi par le laboratoire de chimie et de microbiologie de la Direction provinciale de l'OCC à Matadi, chef-lieu Kongo, il a été établi, suivant la déclaration de conformité, que ce lot de mais Seara est « propre à la consommation humaine ».

Le rapport, dûment signé par le chef de division laboratoires et le chef de service adjoint alimentaire, en date du 24 avril 2019, note par ailleurs que « le degré d’activité est inférieur à l’exigence ».

Par conséquent, l’autorité métrologique de la RDC a conclu son expertise par une « mesure de consignation levée », autorisant ainsi la commercialisation de ce maïs importé du Brésil sur l’ensemble du territoire de la RDC. Où seraient donc parties toutes les rumeurs propagées dans la ville ? C'est la question que tout le monde se pose». Dans les milieux du commerce général, la réponse a vite été trouvée.

C’est le coup bas, dit-on, d'une concurrence à perte de vitesse. Evidemment, avec les conclusions des analyses préalables effectuées par l’OCC, c'est une grande partie de la vérité qui est mise au grand jour.

Il est donc établi que le maïs brésilien Seara n'a jamais été déclaré impropre à la consommation - l'OCC ayant déjà tranché. Ce qui devait vraisemblablement apaisé l'opinion publique.

Le Potentiel


(TH/GTM/PKF)