Cette autorité urbaine a avancé un bilan de douze cas confirmés et déjà admis au Centre de traitement de la maladie à virus Ebola, CTE/Beni depuis deux jours en plus de deux autres cas probables qui se seraient volatilisés dans la nature en pleine ville rappelant qu'une fouille systématique a été déclenchée pour retrouver les fugitifs.

Le maire Bakwanamaha a cependant, exprimé son inquiétude de constater que la majorité des miliciens admis au CTE/Beni sont, pour la plupart, venus de la ville voisine de Butembo, une petite partie étant constituée des originaires de la zone de santé de Mabalako. Selon le Numéro 2 de la ville de Beni, les chefs miliciens ayant eux-mêmes pris l'initiative d'alerter les équipes de riposte par le biais des autorités urbaines de Beni, se disent prêts à contribuer à l’éradication de cette maladie meurtrière laquelle, en date du 17 juin, a tué 1.430 victimes avec plus de 722 cas confirmés ayant été admis et soignés au CTE/Beni.

Pour lui, le fait que les miliciens soient atteints dans leurs maquis risque de ramener le compteur à zéro dans la ville de Beni où l’on était pourtant au point d’éradiquer la maladie à virus Ebola. L’on soupçonne que les Maï-Maï touchés par Ebola étaient parmi ceux qui auraient participé activement aux différentes attaques contre les CTE de Katwa et l’UCG/Butembo d'où ils auraient emporté des matelas et plusieurs autres effets utilisés par les malades internés.

ACP


(TN/TH/Yes)