Ils ont également évoquer les cas des personnes arrêtées et qui ont été transférées dans les prisons de Kinshasa et d'Angenga dans la province de l'Equateur.

« Nous avons eu un échange riche avec la ministre d'État chargé de la justice sur le désengorgement des maisons carcérales. Le magistrat suprême a instruit à la ministre d'Etat, ministre de la justice de procéder au désengorgement des prisons. Cette activité a commencé à Kinshasa principalement à la Prison Centrale de Makala », a déclaré le député Jacques Safari Nganzi.

Et d'ajouter :

« Nous en tant que députés du Nord-Kivu, nous sommes venus voir la ministre d'Etat, ministre de la Justice pour que la prochaine activité se fasse dans la province du Nord-Kivu. Comme vous le savez la province du Nord-Kivu est une zone opérationnelle et nous sommes en guerre. Il va de soi que la plupart des prisons du Nord-Kivu sont au-delà de leurs capacités d'accueil. Et la ministre d'Etat a été attentive à nos préoccupations et nous a promis que dans les jours à venir il y aura des missions qui seront diligentées dans la province du Nord-Kivu pour examiner cette question.

Mais aussi nous avons échangé avec la ministre  d'Etat sur la bonne administration de la justice en province du Nord-Kivu parce que nous avons constaté que certains prisonniers sont transférés de la ville de Goma vers Kinshasa et nous en tant que députés nationaux nous avons toujours des plaintes des familles de ces prisonniers qui ne savent pas là où se trouveraient leurs proches qui sont détenus à Kinshasa.

Nous avons sollicité que la ministre d'État nous aide pour les visiter. Nous ne voulons pas nous immiscer dans l'administration de la justice mais au moins ça sera une façon d'apaiser les familles dont leurs proches sont en prison à Kinshasa et à  Angenga. Ceux qui sont à la Prison Centrale de Makala nous pouvons les visiter mais ceux qui sont concernés par les dossiers sécuritaires nous ne les avons jamais visités ils sont là depuis plusieurs mois et les familles nous demandent tout simplement de savoir s'ils sont encore en vie pour les apaiser ».

En outre Ils ont également évoqué les cas des personnes arrêtées et qui ont été transférées dans les prisons de Kinshasa et d'Angenga dans la province de l'Equateur.

Gisèle Tshijuka