« Le règlement de la crise dans la région des Grands lacs qui sera à l’ordre du jour. La France étant, vous le savez, un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies et qui pourrait proposer des résolutions relatives à la situation dans l’Est du pays. Il sera également question de faire le point sur les principaux dossiers de coopération depuis la dernière visite du Président Macron à Kinshasa et aussi des rencontres avec les hauts responsables français et des discussions avec le secteur privé », a annoncé Tina Salama.

Le Président Félix Tshisekedi va assister à une cérémonie à l'Hôtel des Invalides, il sera ensuite reçu au Sénat et à l'Assemblée nationale où il va échanger avec leurs présidents, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet. Il est prévu également une visite de l’Ecole de guerre de Paris, car la France intervient déjà dans la formation des bataillons de combat en jungle. "Il y a aussi ce partenariat que nous avons avec la France sur la formation des instructeurs à l’Ecole de guerre de Kinshasa qui concerne les officiers congolais », ajoute la porte-parole. Un vernissage du livre du président au Collège des Bernardins sera la chute de ladite journée, a précisé Tina Salama.

La journée suivante, va être consacrée à la rencontre entre les deux  Chefs d’Etats au Champs Elysée où un déjeuner en tête-à-tête avec le Président Emmanuel Macron est prévu. Les  deux hôtes évoqueront aussi l’aide au développement avec des accords budgétaires de près de 500 millions d’Euros à travers l’Agence française de développement. L'après-midi, Tshisekedi va participer à une table ronde au ministère des Finances à Bercy, discutant avec 40 chefs d'entreprises pour renforcer les liens économiques entre la RDC et la France.

Diplomatie et économie sont au cœur de cette visite officielle du Président Félix Tshisekedi en France.

Le volet diplomatique sera marqué par la crise dans l’Est du pays. Dans son communiqué publié le 20 février dernier, le ministère français des Affaires étrangères avait appelé le Rwanda à cesser tout soutien au M23 et à se retirer du territoire congolais.

Gisèle Mbuyi