Présidentielle 2023 : le rassemblement du candidat Fayulu à Kikwit perturbé par des jets de pierres

Le candidat numéro 21 à la Présidentielle 2023, Martin Fayulu, est arrivé jeudi 14 décembre à Kikwit (Kwilu). Son meeting tenu à la tribune centrale s'est soldé par un jet des pierres, selon ses proches, faisant plusieurs blessés et des arrestations de certains membres de Lamuka.

Les instruments de communication n'étant pas installés, Martin Fayulu a tenu ce meeting à Kikwit avec mégaphone à la main, et difficilement écouté par la foule.

D'après le secrétaire exécutif de l'ECIDE au Kwilu, Trésor Kindambi,  la mairie de Kikwit aurait interdit l’activité de cet opposant à la tribune centrale, malgré sa saisine pour information mercredi, au profit de l'Union sacrée.

"Nous avons informé  le maire de la ville depuis  que le président Martin Fayulu, Numéro 21, devait arriver jeudi 14 décembre à Kikwit pour tenir son meeting à la tribune, comme tout le monde le fait. Malheureusement, le matin, nous avons renvoyé les instruments pour monter, le maire avait déjà commencé à mettre la barrière pour dire que c'est l'Union sacrée qui a déjà sollicité la tribune", a accusé Trésor Kindambi.

Dès que Martin Fayulu est arrivé avec la foule, selon la même source, la police était là. Et les gens de l'Union sacrée eux-mêmes ont libéré la tribune, laissant le président de l'ECIDE tenir son meeting.

"Malheureusement après, il y a eu le jet des pierres, beaucoup de gens sont blessés. Nous n'avions pas installé les instruments, nous avons été empêchés par le maire de la ville parce que pour lui, on ne devait pas installer les instruments là-bas parce que c’est Mboso qui devait être accueilli là-bas", a déploré Trésor Kindambi.

Ce dernier a décrié ce "comportement indigne", qui rentre dans le cadre de "la politique du maire de Kikwit à chaque fois que les opposants viennent’’.

Par contre, le maire Abbé Ngiama a rejeté en bloc toutes ces accusations portées contre lui. D’après lui, aucun blessé n’a été enregistré, et il n’y a pas eu d’arrestation.

C'est dans la nuit de mercredi, a-t-il poursuivi, qu’ECIDE aurait déposé sa lettre de demande, au-delà des heures de service.