On en  parle de plus en plus. L’Office national de transport (Onatra) va procéder dans un avenir proche à la destruction des constructions dans ses installations. Les sites les plus visés sont les quartiers communément appelés «Pakadjuma » dans la commune de Limete où ses sont établis principalement, selon les témoins, les originaires de certaines provinces : le Sankuru, le Kasaï, l’Equateur.

Des milliers d’âmes y vivent, dans un environnement insalubre, parfois ils menacent les passagers du train urbain qu’ils caillassent à son passage. Des bars et des églises y foisonnent.

Et parfois, les femmes qui habitent dans ce quartier font des gestes immoraux qui heurtent certaines sensibilités.

Plusieurs constructions de fortune y sont érigées, certaines sur le rail sans le moindre respect de normes urbanistiques. La promiscuité y est choquante. A tel point, selon plus d’un observateur, en cas d’incendie ou d’épidémie, Kinshasa risquerait d’enregistrer de dizaines de victimes.

Les conditions hygiéniques laissent à désirer. Surtout la nuit plusieurs habitants de Pakadjuma défèquent dans la nature et déversent les matières fécales dans les nombreux étangs d’eau de ruissèlement stagnantes. Ces dernières servent pour arroser les champs de légumes que consomme la population kinoise.

La prostitution et le banditisme sont le quotidien des Pakadjuma.

Les femmes commerçantes de sexe interpellent les hommes qui passent par ce quartier et un véhicule en circulation sur l’avenue des Poids qui a la malchance de tomber en panne ou qui fait un accident dans le parage de Pakadjuma est tout de suite envahi pas de jeunes gens qui sortent de la nature pour déposséder les occupants de leurs biens. Plusieurs personnes en ont fait cette triste expérience. Chaque jour, on y enregistre des cas de bagarre avec des blessés graves.

Il est temps que l’Etat, se mobilise pour trouver des sites de logement pour ces personnes. Il semblerait que cela a été à plusieurs reprises. Le gouvernement  leur octroyé des sites et leur a même alloué des frais à titre des dommages. Mais ces occupants font la sourde oreille, en vendant les terrains mis à leur disposition pour regagner les espaces de l’Onatra.

Boni Tsala