« Le président Félix Tshisekedi souhaite développer une coopération militaire avec la Turquie », écrit l’Agence Congolaise de Presse (ACP), dans son bulletin paru ce matin. Pour l’agencier, le chef de l’Etat congolais et président en exercice de l’Union africaine (UA), Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a émis le souhait de développer une coopération militaire avec la Turquie en vue de renforcer les capacités des Forces armées de la RDC (FARDC) en équipements et technique dans le but d’éradiquer définitivement la violence dans l’Est de la RDC.

« Le Chef de l’Etat qui l’a indiqué dans un point de presse, à l’issue des entretiens qu’il a eus mardi, à Ankara , en Turquie avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, a souligné avoir accepté avec «beaucoup d’émotion» les condoléances de son hôte turc par rapport à une nouvelle attaque attribuée aux ADF qui a couté la vie il y a 24 heures aux paisibles citoyens dans le territoire de Beni », rapporte l’ACP.

Pour AfricaNews qui aborde le même sujet, Félix Tshisekedi a honoré le Père de la Turquie moderne par sa visite de trois jours à Ankara. Pour ce trihebdomadaire, c’est la première fois dans l’histoire de la République démocratique du Congo qu’un président en fonction se déplace pour Ankara et surtout découvrir le Mausolée construit en hommage à Atatürk. « Le président Tshisekedi l’a fait, rendant hommage à Atatürk, père de la Turquie moderne », commente le journal.       

Dans un tout autre sujet, essentiellement du processus électoral, Forum des AS publie en manchette : « L’Union sacrée désormais à la croisée des chemins ! » Entre un passage en force et un consensus, on devrait choisir, estime le tabloïd, à propos du dossier de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) en RD Congo. Ce dossier « a bien l’air d’une problématique à la fois récurrente et monotone. Elle est récursive dans la mesure où le problème qu’il pose demeure irrésolu à ce jour. Il est rébarbatif, parce que suffisamment abordé. Et parfois dans tous les sens. Mais au-delà de tout, se dégage une constante que nul ne saurait dénier. A avoir que le pays s’est installé dans un blocage, faute de n’avoir trouvé la voie de décrispation ».

Sur ce même sujet, l’éditorialiste de La Prospérité fait remarquer que les travaux de la Commission mixte que dirige le professeur André Mbata pour examiner les dossiers des futurs animateurs du Bureau de la CENI « n’ont donné aucune suite jusqu’ici. Un silence de cathédrale s’est, peu à peu, installé ».

Le 15 septembre, c’est la date à laquelle « les deux Chambres sœurs du Parlement vont déclarer ouverte la session ordinaire de septembre qui est souvent budgétaire. Ce sera alors une session ultime pour mettre les points sur les ‘’i’’ et les barres sur les ‘’T’’. Car, aux dernières nouvelles, écrit l’éditorialiste, des tractations seraient très avancées au sein des différentes plateformes pour décanter la situation et mettre le cap sur les élections de 2023 »

Dido Nsapu