« Des primaires pour départager Bahati, Kamerhe et Mboso », annonce Forum des as. Faute d’un consensus en interne, les élus de l’Union sacrée pour la nation (USN), la Majorité au pouvoir, vont désigner leur candidat pour le perchoir de l’Assemblée nationale.

Un communiqué émanant du Secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, publié lundi 22 avril, les convoque pour l’élection primaire ce mercredi 23 avril. Ils vont devoir départager trois prétendants : Christophe Mboso, président sortant de l’Assemblée nationale, Modeste Bahati, président sortant du Sénat et Vital Kamerhe, vice-Premier ministre en charge de l’Economie dans le gouvernement sortant lui aussi.

Dans l’opinion congolaise, cette élection suscite des inquiétudes quant à l’unité au sein de la famille politique du chef de l’Etat.

Dans le même registre, l’Agence congolaise de presse (ACP) rapporte que « Cette procédure est mise en place pour éviter les frustrations et l’arbitrage du chef de l’Etat qui s’apparente dans ces circonstances comme de la dictature », a réagi un conseiller politique du président Tshisekedi.

La mise en place du bureau de l’Assemblée nationale tarde à cause des ambitions des acteurs politiques de la majorité qui tiennent à tout prix à occuper ce poste.

Sous le titre : « La Gouverneure du Tanganyika recadrée par l’IGF », Le Phare rapporte que s’estimant les mains liées depuis l’arrivée de la mission de contrôle de l’Inspection Générale des Finances (IGF), Julie Ngungwa, la Gouverneure de la province du Tanganyika, s’est servie d’un plateau de télévision pour vilipender ce service de contrôle financier rattaché à la Présidence de la République.

Dans le souci d’apporter la lumière aux Congolais, l’Inspecteur Général des finances Bitasimwa, chef de Brigade ayant les provinces et entités territoriales décentralisées à sa charge, a balayé toutes les allégations et éclairé la lanterne de l’opinion par le même canal.

« (…) l’IGF ne cogère pas ; elle a plutôt changé ses méthodes et applique aujourd’hui le contrôle à priori appelée patrouille financière à la place de l’ancienne méthode, qui est le contrôle à posteriori ayant déjà démontré ses limites, car retracer la gestion de celui qui est déjà parti s’avère ambigu », a déclaré l’Inspecteur Bitasimwa.

La Prospérité publie les noms de 19 députés repêchés par la Cour constitutionnelle. En effet, au cours de son audience publique tenue ce lundi 22 avril 2024, la haute cour siégeant en matière de correction des erreurs matérielles, a tranché en faveur de 19 élus nationaux seulement.

Leurs requêtes ont été déclarées fondées, après un travail laborieux. La Cour constitutionnelle avait réceptionné au total 134 dossiers.

Parmi les députés repêchés figurent, entre autres, Serge Bahati, Séraphine Kilubu, Jean Bakomito, pour ne citer que ces noms.

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