Reçue le jeudi, 02 septembre 2021 par la ministre d’Etat ministre de la Justice et Garde des sceaux, Rose Mutombo Kiese la représentante du Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés(Hcr), Liz Kpam Ahua a indiqué devant la presse qu’elle est venue d’abord pour une visite de courtoisie chez la patronne de la justice ainsi que pour la féliciter pour son élévation au poste de ministre de la Justice.

« Comme tout le monde le sait, c’est la première fois qu’une femme occupe ce ministère. On est bien fier d’elle et qu’il faut qu’on le dise, c’est important », a-t-elle dit en substance.

Madame Liz Kpam Ahua a par la suite précisé que l’objet de sa visite a également consisté  à échanger avec la ministre d’Etat, ministre de la Justice sur la question de l’éradication de l’apatridie.

Le Hcr a un mandat pour les réfugiés et pour les personnes considérées comme des apatrides, c’est- dire les personnes qui n’ont pas été reconnues par un pays comme étant ressortissantes de ce pays-là.

La représentante du Hcr a révélé que le ministère de la justice et son institution travaillent sur l’éradication de l’apatridie. « On est venu aussi solliciter son soutien pour qu’on puisse ratifier les conventions contre l’apatridie et qu’on puisse entamer le travail qui devrait aboutir effectivement à l’éradication de ce statut d’apatridie d’ici 2024 ».

A cet effet, « nous sollicitons aussi l’appui de la ministre d’Etat pour l’inscription de deux lois importantes au calendrier de l’Assemblée nationale.

Et étant donné que ce travail a démarré depuis 2014, madame la ministre s’est rendue compte qu’il faut qu’on travaille très rapidement pour que la Rdc ne soit pas un laissé pour compte dans l’action contre l’apatridie ».

Et la patronne de la Justice a estimé qu’on devait rapidement mettre en place une commission pour évaluer le contenu de ces deux lois afin de les soumettre au Conseil des ministres. Aussi, travailler sur la feuille de route pour dégager les priorités.

Liz Kpam a en outre déclaré à la presse qu’elles n’ont pas de chiffres parce qu’il s’agit d’un travail de longue haleine pour arriver au résultat, donc il y a des estimations. Mais le plus important ce n’est pas le nombre.

L’essentiel par contre est de travailler pour connaître le nombre exact d’apatrides et chercher les moyens pour faire le travail d’éradication, a-t-elle conclu.

Gisèle Tshijuka


(GTM/Yes)