Avant cette procession, explique Forum des As, le tandem Fayulu-Muzito va présenter le 3 septembre sa proposition de calendrier électoral. A en croire la coalition Lamuka, cité par le journal, le peuple congolais n’acceptera aucun glissement ni aucune fraude lors des élections de 2023 car, sa souveraineté n’est pas négociable.

Le Présidium de Lamuka a donc garanti de présenter d’ici au 3 septembre à Kinshasa et le 10 du même mois à la communauté estudiantine au collège Boboto, la proposition du calendrier électoral pouvant permettre l’organisation des élections dans le délai prévu par la Constitution, indique, pour sa part, La Prospérité. Ce quotidien renchérit que Martin Fayulu Madidi a affirmé que la République démocratique du Congo serait en danger, le pays serait au bord du chaos, seul l’engagement du peuple pourrait barrer la route à toute tentative de glissement et de la fraude électorale en 2023 avec la politisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui se prépare dans le camp du pouvoir en place. 

L’Avenir, pour sa part, se remémore : « Depuis la Conférence nationale souveraine (CNS) dirigée avec maestro par le président honoraire du Haut conseil de la République-Parlement de Transition, Laurent Cardinal Monsengwo, en 1992, la Commission électorale nationale indépendante a été instituée comme centrale électorale, en lieu et place du ministère de l’Intérieur. C’était dans le but de dépolitiser l’organisation des élections, et sera reconduite en 2002 par le dialogue inter congolais. Mais actuellement, la CENI peine à se dépolitiser. Pour nombre d’observateurs de la politique nationale, « tous les oripeaux d’apolitisme de la CENI ne sont que leurres », commente ce quotidien. Avant de s’interroger : « Pourquoi cette « Babylonie » des confessions religieuses ? » 

Congo Nouveau, quant à lui, voit des catholiques et protestants « indésirables » chez Fatshi. Le trihebdomadaire rappelle que n’étant pas parvenu à se mettre d’accord avec les 6 confessions religieuses qui ont porté leur choix sur Denis Kadima, les catholiques et protestants ont sollicité la médiation de Félix Tshisekedi dans ce dossier. « Des sources renseignent que la demande d’audience introduite par la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) n’a jamais eu de suite », écrit ce tabloïd.

Par ailleurs, l’Agence Congolaise de Presse (ACP) annonce le retour à Kinshasa, mardi, du président de la République, Félix Tshisekedi, « après sa participation à l’investiture du nouveau président zambien ».

Dido Nsapu


(DNK/Yes)