Le directeur pays de la Banque mondiale en RDC, M. Jean-Christophe Carret promet l’implication de son institution pour trouver une solution au problème d’érosions qui menacent les quartiers Kindele et Kimwenza dans la commune de Mont Ngafula.

« La Banque Mondiale va maintenant s’asseoir avec le gouvernement, avec les autorités de la ville de Kinshasa, pour voir comment ou peut vous aider à financer des études, avec des spécialistes, qu’on puisse analyser ce qui se passe, et commencer à dégager les solutions techniques », a-t-il déclaré lors de sa visite sur les lieux mercredi 24 mars en compagnie de l’Archevêque de Kinshasa, le Cardinal Fridolin Ambongo.

Faisant auprès de la Banque mondiale le plaidoyer en faveur de ces quartiers, le prélat catholique a pour sa part noté : «J’ai bon espoir que notre visite aujourd’hui avec le représentant de la Banque Mondiale, pourra constituer un début pour une longue étude, et au bout du chemin, nous espérons que Kimwenza sera finalement reliée à Kinshasa ».

Tandis que de son côté, le curé de la paroisse Sainte Marie de Kimwenza, le Père Michel Lobunda Selemani a lancé un cri de détresse en affirmant qu’il y a urgence, et cette urgence s’appelle arrêter l’érosion et en insistant : « Arrêter l’érosion, parce que chaque jour qu’il pleut, chaque jour, ce sont des pleurs, des lamentations de notre population de Kimwenza et de Kindele.»

L’Archevêque de Kinshasa qui est très préoccupé par cette situation vient d’effectuer deux descentes en moins de trois mois sur les lieux de cette catastrophe.

Pour rappel, une très grande population habite dans cette partie de la capitale qui regorge également des maisons de formation et aussi des couvents. L’Université Canisius et sa bibliothèque, la plus fournie de l’Afrique centrale sont aussi érigées dans cette partie de la capitale.

Boni Tsala


(BTT/PKF)