« Sele Yalaghuli poursuit Kabuya en justice », titre AFRICA NEWS pour qui le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) s’est « piégé avec un discours indélicat ». Le trihebdomadaire précise que le ministre des Finances a porté plainte contre le n°2 du parti présidentiel pour diffamation et incitation à attenter à la vie d’autrui, alors que les propos de ce dernier ont été condamnés tour à tour par BCNUDH, ACAJ et ASADHO.

Le journal estime que Sele Yalaghuli est un dur à cuire. Il connait ses droits et a juré de se faire entendre devant les instances judiciaires habilitées,  dans un courrier du 11 novembre adressé au procureur général près la Cour d’appel.

CONGO NOUVEAU soutient qu’Augustin Kabuya est une « épine pour Fatshi ». Pour le tabloïd, « si des noms comme Dr Phongo, Massamba, Jean-Marc Kabund… ont laissé des traces en lettres d’or comme secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, lui, marque à sa manière son passage à la tête du parti présidentiel. De lui, la postérité retiendra des propos incendiaires qu’il crache lors de ses matinées politiques ». Le journal se donne le droit de penser que Félix-Tshisekedi en prenant le pouvoir, il avait oublié la direction de son parti, or il est aussi jugé par la manière dont est gérée l’UDPS au quotidien.

« La jeunesse Kabiliste et l’Udps ce samedi dans la rue », titre FORUM DES AS qui appelle à une mobilisation accrue des forces de l’ordre pour parer à toute éventualité. Le quotidien indique que compte-tenu du climat délétère actuel entre les deux camps politiques, d’aucuns redoutent des étincelles dans l’air ce samedi à Kinshasa, au cas où les deux manifs seraient autorisées par l’autorité de la ville de Kinshasa. « Dans un environnement politique d’intolérance, la procession de la Jeunesse Kabiliste devant le siège national du parti présidentiel pourrait être perçue de mauvais œil par la base de l’UDPS », redoute le journal.

Pour essayer de calmer cette crise, L’AVENIR informe que la CENCO est allée rencontrer le Premier ministre Sylvestre Ilunga. Ce, après Joseph Kabila et Martin Fayulu. Le quotidien estime que le ciel sociopolitique est nuageux et les évêques sont préoccupés par l’impact de cette crise sur la vie des Congolais qui ne fait que se dégrader du jour au jour. De ce fait, il était donc important pour les pasteurs d’apporter leur contribution aux uns et aux autres pour pouvoir sortir de cette crise.

Socrate Nsimba


(SNK/Yes)