De nombreux élèves n’auront peut-être pas de lieu d’étude au cours de  la petite rentrée scolaire la semaine prochaine, suite à la destruction  d’entre 165 écoles depuis janvier 2020 annonce  un communiqué de  l’Unicef, publié le lundi 27 juillet.

Ce communiqué souligne que  depuis mai à juin 2020, 151 allégations de graves violations des droits  de l'enfant, notamment des viols, meurtres et mutilations, attaques  d'écoles et de centres de santé ont été enregistrées.

L’Unicef  affirme actuellement que 1,6 million de personnes la plupart des femmes  et des enfants sont se sont réfugiées en Ituri dans sites de déplacement  déjà surpeuplés à Bunia et dans les environs.

L’Unicef ajoute que  des efforts de démobilisation et de réconciliation du Gouvernement  congolais ont ravivé les espoirs de paix en Ituri, des milliers de  familles et d'enfants déplacés à l'intérieur du pays n'ont pas accès aux  services de base, à l'éducation et aux soins de santé.

Cet  organisme international affirme que le gouvernement  assure l'accès à  l'éducation de plus d'un million d'enfants qui ne sont pas scolarisés en  raison de la Covid-19. Les enfants peuvent accéder à l'enseignement à  distance par le biais de 57 radios communautaires ou de manuels  imprimés.

Signalons que l'UNICEF a distribué 24.000 cahiers  d'exercices et plus de 1.000 radios alimentées par l'énergie solaire aux  enfants vulnérables, réuni 13 enfants non accompagnés avec leur  famille, tandis que 30 autres ont été placés dans des familles.

Il  a en placé 15 enfants anciennement associés aux forces et groupes armés  en soins transitoires, dont 9 ont été réunis avec leur famille et 6 ont  été soutenus pour poursuivre leur réintégration éducative,  socio-économique et professionnelle. De même qu’il a fourni à 4 591  enfants déplacés et autres enfants vulnérables des soins psychosociaux  et récréatifs dans des espaces adaptés aux enfants et à une centaine  d'enfants victimes de viol des soins holistiques.

Sylvie Meta


(SM/BTT/PKF)