« Tshisekedi : ni peureux, ni incompétent, mais plutôt diplomate et stratège », titre en manchette LE POTENTIEL aux sujets des nominations et permutations dans l’armée. Le président de la République a signé, le vendredi 17 juillet 2020, une série d’ordonnances, consacrant de nouvelles mises en place au sein des Forces armées de la RDC (FARDC).

Très vite, la décision a été saluée-notamment par les USA-comme acte de courage et d’avancée démocratique, note le confrère. « Sur le plan politique, Félix Tshisekedi a arraché aux alliés (FCC) le commandement des troupes dont leurs pions détenaient encore les leviers », souligne le tabloïd de l’avenue Kongo central dans la commune de la Gombe. Même s’il a rassuré dernièrement lors de son séjour à Brazzaville, le maintien de la coalition FCC-CACH, le chef de l’Etat sait user à la fois du bâton et de la carotte. En stratège, il y va de manière intelligente. C’est donc un homme de paix qui ne veut pas casser la baraque, conclut LE POTENTIEL.

Dans le même registre de ces nominations, L’AVENIR soutient que « Tshisekedi opère une profonde réforme ». Petit à petit, le chef de l’Etat est en train de donner l’image des FARDC qu’il voudrait disciplinées et déterminées à éradiquer toute rébellion sur le territoire congolais. Cependant, estime le confrère, la reforme initiée par Félix Tshisekedi exige des moyens conséquents pour sa réussite sur terrain.

CONGO NOUVEAU reprend un article de « Afrique. Lalibre.be » intitulé « Nangaa convoqué à Kingakati, l’audit de la Ceni inquiète ». Ce média fait état d’une rencontre à Kingakati le samedi en fin de matinée entre le président sortant de la Ceni, Corneille Nangaa et le président honoraire Joseph Kabila. Au menu, les comptes de la Ceni et la nomination de Ronsard Malonda.

A en croire ce journal, la tension est réelle entre Joseph Kabila et son successeur, qui est poussé dans le dos par les chancelleries occidentales et en particulier les USA pour isoler son prédécesseur.

FORUM DES AS annonce au sujet des reformes électorales que « Sesanga, Lokondo, Ndjoli, Muyaya… amorcent bientôt des consultations ». Que faire pour baliser la voie à un processus électoral apaisé en RDC ? C’est à cette question que tâchent de répondre les « Signataires de l’appel du 11 juillet 2020 », un groupe hétéroclite de 12 députés et acteurs de la Société civile.

Au cours d’une conférence de presse le vendredi 17 juillet à Kinshasa, ils ont fredonné en chœur leur volonté de promouvoir le consensus dans leur démarche pour obtenir des réformes électorales. Une initiative qui démarre bientôt avec des consultations que les porte-étendards de cette plateforme comptent amorcer auprès de la Majorité, de l’Opposition, de la société civile, et particulièrement des confessions religieuses, en proie aux dissidences.

Dans un autre registre, FORUM DES AS annonce la « levée progressive de l’état d’urgence sanitaire à partir de ce 21 juillet ». Parmi les paramètres qui ont motivé cette décision, la nature endémique actuelle de la Covid-19, la reprise des activités dans le monde, la nécessité de la relance des activités au pays.

Cependant, en cas d’une nouvelle flambée du coronavirus, le Dr Muyembe prévoit un reconfinement.

L’Agence congolaise de presse rapporte que le président Félix Tshisekedi a invité le gouvernement à s’impliquer davantage dans l’élaboration de la stratégie de transition et de sortie progressive de la Monusco. C’était au cours du 40ème conseil des ministres tenu par vidéoconférence à Kinshasa.

Théodore Ngangu Ilenda


(TN/Yes)