« Unikin : la reprise des cours effective dans plusieurs facultés » Après les événements malheureux de janvier qui ont conduit à la suspension des activités académiques, la fermeture des homes ainsi que  le déguerpissement de ses occupants, puis le lancement des travaux de réhabilitation de ces homes, l’heure est maintenant à la reprise  des cours à l’Université de Kinshasa(Unikin), annonce L’AVENIR qui propose ce titre. Il note cependant : « Au campus de l’Unikin, après avoir constaté la persistance de la grève des professeurs entamée samedi dernier et ces professeurs (NDRL) qui se sont absentés, hier lundi 24 février, les étudiants de la colline inspirée ont manifesté pacifiquement ».

Alors que LA PROSPERITE s’exclame : « Unikin : l’incertitude persiste ! ». Des nuages, relève ce journal, continuent à planer sur la normalisation de la situation à l’Université de Kinshasa. Aux appels des uns à une reprise des cours ce lundi 24 février se heurte la position radicale des membres de l’APUKIN qui ne jurent que par « la satisfaction totale » de leurs revendications. Dos au mur, le gouvernement ne s’était pas encore exprimé à l’heure où nous mettions sous presse.

La crainte ambiante, déplore LA PROSPERITE, est celle de voir l’UNIKIN déboucher sur une année blanche avant  d’évoquer : « Une éventualité qui ne semble émouvoir outre mesure certains professeurs ».

L’un d’eux, selon notre confrère, s’exprimant sur les ondes d’une radio locale déclarait la semaine dernière : « Qu’elle soit verte, rouge ou jaune, nous n’en avons cure.

De toute façon, ce ne serait pas la première fois (…) Cette fois-ci, nous sommes déterminés à rompre définitivement avec la pratique qui fait des étudiants nos patrons. Le gouvernement doit pleinement assumer son rôle d’employeur du professeur et du personnel administratif de l’Enseignement supérieur et universitaire».

Dans un autre article intitulé :« APUKIN- Gouvernement : le CNSA prêt à jouer la médiation », LA PROSPERITE considère : « C’est avec une passion inouïe et une volonté débordante que le Conseil national du suivi de l’Accord et du processus électoral en République démocratique du Congo (CNSA) s’acquitte honorablement de ses multiples missions ».

A l’écoute de toutes les couches de la société, hier, lundi 24 février 2020, le Bureau de cet organe d’appui à la démocratie a reçu en audience l’association des professeurs de l’Université de Kinshasa (APUKIN). Ensemble, il était question de discuter sur cette question épineuse de la grève et voir  le rôle que peut bien jouer le CNSA  pour décanter cette crise entre les professeurs de l’Unikin et le Gouvernement central, indique-t-il avant d’encenser le CNSA : « De quoi saluer la détermination de cet organe qui ne cesse de travailler pour le bien-être de la population congolaise ».

LE POTENTIEL titre : « Unikin : Médiation du CNSA dans la crise Gouvernement- APUKIN ». Le Conseil national de suivi de l’Accord et du processus électoral (CNSA) propose d’offrir ses bons offices au règlement de la crise qui oppose le gouvernement aux professeurs membres de l’Association des professeurs de l’Université de Kinshasa (APUKIN) à la suite des engagements « non tenus par le gouvernement », rapporte ce journal.

L’AVENIR, au  sujet de la suspension du mouvement de grève des magistrats titre : «Les magistrats suspendent leur grève ». En grève depuis le 10 février dernier, les magistrats congolais avaient prévu la convocation d’une assemblée générale hier lundi 241  février 2020, pour décider de la levée ou pas de la grève qui paralyse depuis plusieurs semaines la bonne administration de la justice congolaise, explique ce tabloïd qui, rapportant le Vice-Premier ministre, ministre de la Justice, Tunda ya Kasende, écrit : « Le gouvernement est parfaitement de bonne volonté et il n’ y a personne qui s’abstiendrait d’apporter de bonnes  conditions aux magistrats…».

Pour sa part, FORUM DES AS qui qualifie : « Le VPM Tunda frappe un grand coup ! », annonce dans l’article qui porte ce titre que « Les dossiers en souffrance dans les Cours et tribunaux en RD Congo peuvent, à nouveau, être traités. La grève des magistrats déclenchée depuis le lundi 10 février, est désormais suspendue. C'est l'une de grandes, si pas la principale retombée de l'assemblée générale des magistrats, tenue hier lundi 24 février au Palais de Justice à Kinshasa, en présence des membres du bureau du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) ».

Somme toute, la population qui est la principale bénéficiaire de la reprise de travail dès ce mardi dans les Cours et tribunaux, invite les magistrats à expédier les dossiers judiciaires pendants au niveau des Parquets. Ce, pour une bonne distribution de la Justice au pays et une nette répression des comportements sanctionnés par la loi, souligne-t-il.

Au sujet de polémique autour de la production de l’artiste congolais Fally Ipupa à Aréna à Paris, titre  L’ AVENIR qui précise : « Jour J moins 23 ! Dans la salle ex-Bercy, donc Aréna,   les spectateurs attendent la belle mélodie de Fally Ipupa. Loin dans de grandes salles, la RDC soutient le concert du 28 février, même si les Combattants menacent de brûler les ballons… Des Kinois informent les membres de la diaspora que la responsabilité  est de s’en prendre aux politiques et non aux musiciens ». Le temps, rappelle-t-il a évolué, la réalité est déjà en face de nous ».

Un autre article, toujours au sujet de cette production, c’’est celui de LE POTENTIEL intitulé : La diaspora divisée et un climat de méfiance s’installe dans la communauté congolaise ».

Il commente : « Le chanteur Congolais, Fally Ipupa, entend prendre possession de la salle « Accor Hôtels Arena », anciennement appelée « Palais Omnisports de Paris-Bercy », le 28 février prochain, pour un concert qui s’annonce bouillant, que d’aucuns qualifient d’exceptionnel ». Pourtant, signale notre confrère, d’autres Congolais veulent empêcher cette production en arguant que l’artiste est soutenu par le pouvoir de Kinshasa, dont le seul souci est de déstabiliser la diaspora qui combat pour un vrai changement en RDC.

Boni Tsala


(BTT/PKF)