« Après l’UNIKIN et l’IFASIC,  vives tensions hier à l’ISC et à l’ISTA »,  titre FORUM DES AS, en rapport aux troubles dans les établissements de l’enseignement supérieur et universitaire.

Décidément, relève-t-il,  le mois de janvier finissant, aura été celui de toutes les «malédictions» pour certains comités de gestion des établissements officiels d'Enseignement supérieur et universitaire (ESU) à Kinshasa.

Après les émeutes du 6 janvier sur le campus de l'Université de Kinshasa (UNIKIN) et la manifestation des étudiants de l'Institut facultaire des sciences de l'information et de la communication (IFASCI), le lundi 20 janvier, l'Institut supérieur de commerce (ISC) et l'Institut des sciences et techniques appliquées (ISTA), ont été le théâtre de vives tensions observée dans la matinée d'hier lundi 27 janvier, indique ce tabloïd.

« Tout bien considéré, plus d'un observateur invite le Gouvernement à jouer au sapeur-pompier. Aussi, pensent-ils que l'antidote à ces manifs de rue en série, au sein des établissements d'ESU serait, soit de payer effectivement les salaires au taux du marché de change, celui-là même qui réglemente la vie sociale ici, comme dans le reste du pays, soit de plafonner une fois pour toute, le montant à faire payer aux étudiants ».

FORUM DES AS de tirer une sonnette d’alarme : « Gouverner, c'est prévoir », disait Emile de Girardin ».

Toujours à ce propos, « Ça n'a pas marché hier à l'Isc et à l'Ista ». Selon  L’AVENIR qui propose ce titre. Si les étudiants de » l’ISC ont manifesté contre la hausse des frais académiques, le Dg de cette institution a démenti toute hausse des frais. Il affirme que les négociations n’ont même pas encore débuté pour fixer les frais à payer cette année. Il dénonce par ailleurs une infiltration parmi les manifestants.

« Le DG Mbangala persiste et signe] ISC : les frais académiques n’ont pas été majorés », signale LA PROSPERITE.

Réagissant quelques heures après les manifestations des étudiants de son établissement ce lundi 27 janvier 2020, contre une quelconque augmentation des frais académiques, le Directeur général de l’Institut supérieur de Commerce (ISC), Augustin Mbangala, a fait savoir, à travers un communiqué signé dans la soirée, que les frais d’études n’ont pas été augmentés. L’occasion faisant le larron, le DG de l’ISC a souligné que des négociations sont prévues entre les partenaires dont le comité de gestion ainsi que la représentation des étudiants, en vue de trouver un consensus sur les montants à payer en cette année académique 2019-2020. Par ailleurs, le comité de gestion rapporte qu’il s’agit d’un groupe d’étudiants infiltré par des inciviques qui ont tenté de soulever les apprenants. Veuillez lire, ci-dessous, l’intégralité de ce communiqué du Comité de gestion signé par le DG Augustin Mbangala Mapapa, écrit ce journal dans son article ainsi intitulé.

En ce qui concerne les réactions dans les camps du FCC et du CACH après les déclarations du président de la République lors de son dernier voyage à Londres, LE POTENTIEL titre : Néhémie Mwilanya : « Le FCC ET LE CACH sont condamnés à travailler ensemble pour le bien du peuple ». qui Le coordonnateur du Front commun pour le Congo (FFC) a déclaré dimanche à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur que la coalition FCC-CACH est condamnée à travailler ensemble pour le bien de la population». Pour lui le FCC, poursuit  ce journal, bientôt ouvrir des pourparlers  constructifs et permanents en vue de la bonne marche des institutions et du bien- être du peuple congolais.

FORUM DES AS titre : Eventualité de la dissolution de l’Assemblée nationale,

Néhémie Mwilanya : " Le FCC et le CACH sont contraints de s’entendre dans l’intérêt du peuple congolais ".

La déclaration de Félix Tshisekedi à Londres, sur l’éventualité de la dissolution de l'Assemblée nationale réaffirmée lors du Conseil des ministres du vendredi 24 janvier, continue à faire couler encre et salive. Les réactions sont nombreuses et partagées entre ceux qui rejettent l'idée et ceux qui la portent à bout de bras, note ce journal.

Pour ce dernier, On ne peut se réveiller un beau matin et évoquer, à la surprise générale la dissolution de l'Assemblée nationale sans en peser les conséquences sur la survie de la coalition.

Et FORUM DES AS estime: « Mwilanya a pleinement raison lorsqu'il soutient que c'est à la coalition qui doit mettre sur la table toutes ces questions. C'est donc à la coalition FCC-CACH et nulle part ailleurs que Félix Tshisekedi devra présenter à ses partenaires les dispositions de la Constitution du 18 Février 2006 qu'il compte utiliser pour dissoudre l'Assemblée nationale ».

Toujours à ce propos, L’AVENIR titre : « André Atundu tranche :  Il n’y a pas de problèmes majeur entre FCC ET CACH ».

L’Ambassadeur « André Atundu (acteur politique proche du FCC NDRL) pense  que toutes les passes d’armes médiatiques autour des propos du Chef de l’Etat et ceux de la présidente de l’Assemblée nationale ne sont autre que le combat de Don Quichotte qui voit les ennemis là où il y en a pas. Les moulins sont mais ce ne sont pas des ennemis », écrit ce journal.

Alors que LA PROSPERITE titre : « CACH-FCC : Vital Kamerhe joue à l’apaisement ».

Il déplore : « Le malaise qui ronge ce jour la coalition au pouvoir laisse à désirer. Les politiques s’entre-poignardent à longueur de journée, pour des motifs inventés, dans le seul but d’étirer le tendon de cette union jusqu’à la faire craquer, certainement ».

Ce que indique LA PROSPERITE,  redoute Vital Kamerhe, le Directeur de cabinet du chef de l’Etat, invitant toutes parties, les responsables des institutions principalement, à plus de retenue dans le langage, mais aussi dans leur agir. Sur les ondes des radios internationale et locale, il a choisi d’effectuer ses premières sorties médiatiques à l’occasion de l’an Un de l’alternance pacifique et civilisée au sommet de l’Etat. La tête d’affiche de l’Union pour la nation congolaise (UNC) s’est exprimée avec un message d’apaisement par rapport à tous ces missiles verbaux, de nature à tirer la République et l’élan de son développement vers le bas.

Ce journal, dans un autre article qui porte le titre : « Samy Badibanga : « la dissolution de l’Assemblée Nationale n’est pas à l’ordre du jour !»

Après une semaine de remous politiques qui ont failli faire voler en éclats la coalition FCC-CACH, des voix s’élèvent pour inviter tous les va-t’en guerre de tous bords à privilégier la mise en chantier les immenses défis des réformes qui attendent le gouvernement, et la concrétisation du changement au-delà des slogans et autres discours démagogiques, explique ce journal.

Boni Tsala


(BTT/PKF)