C’est au cours d’une cérémonie présidée par le ministre des Ptntic, Augustin Kibassa Maliba que la Société congolaise des postes et télécommunication(Scpt) a réceptionné le mardi, 29 octobre les équipements de transmission du réseau Backbone phase 1 auprès de son partenaire équipement Huawei.

Ces équipements entre dans le cadre du projet le réseau national backbone et vont permettre d’augmenter de manière considérable, le transport des capacités de la phase 1, soit en passant de 20 gigas actuellement exploités à 100 gigas extensibles.

Le ministre des Ptntic a indiqué qu’il est prêt à accompagner la Scpt ainsi que tous les intervenants du secteur, car a-t-il précisé qu’il faut réussir le pari de la numérisation qui vise principalement à offrir un bon service à bon prix aux consommateurs.

Il est important d’avoir les infrastructures, mais au-delà de tout. Il est important que nous puissions créer la culture numérique.

Aujourd’hui, c’est un jour mémorable a-t-il poursuivi parce que nous avançons vers la concrétisation du numérique et notre ministère reste ouvert et disposé à accompagner tous ceux qui veulent permettre à la Rdc d’avancer dans le numérique.

Le Congo en dehors d’être un scandale géologique, il est au centre de l’Afrique, si nous arrivons à numériser la Rdc, c’est toute l’Afrique qui se portera mieux dans le domaine et pourquoi pas le monde entier, nous avons un défi lourd à porter ensemble, et si nous nous mettons ensemble pour viser un seul objectif, nous y arriverons certainement, a souligné le patron des Ptntic.

Prenant la parole, le Dg de la Scpt, Patrick Umba a rappelé qu’il y a six ans et trois mois que le réseau fibre du pays plus particulièrement dans la phase 1. C’est à dire Moanda-Kinshasa, long de près de 700 km devenait opérationnel.

S’il est vrai que cela a permis au pays de sortir de son isolement numérique notamment avec l’accès au câble wacs, il est aussi malheureusement indéniable que les capacités offertes étaient en totale inadéquation avec les besoins d’un pays aux dimensions d’un sous-continent, a signifié le Dg de la Scpt.

Face à la demande sans cesse croissante en capacité de nos populations, des institutions et de nos partenaires traditionnels d’une part, et d’autre part à l’évolution technologique et aussi en prévision de la mise en œuvre de la vision du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, il a semblé plus qu’important de doter la Scpt d’infrastructures modernes, de dernière technologie capable de répondre à ce défi.

Ainsi, a-t-il ajouté la Scpt est heureuse de réceptionner ces équipements de transmission qui vont permettre d’augmenter, de manière considérable, le transport des capacités de la phase Une, soit en passant de 20 gigas actuellement exploités à 100 gigas extensibles, sachant que d’importants travaux d’augmentation de la capacité ont été effectifs à la station de Moanda.

Gisèle Tshijuka


(GTM/Yes)