« M. Bahati : le mal aimé », c’est le titre qu’affiche LE POTENTIEL dans sa livraison de ce lundi. Avec comme avant-titre « Sénat : Thambwe Mwamba plébiscité par le FCC, le confrère constate que Modeste Bahati Lukwebo, autorité morale de l’AFDC-Alliés, est en train de subir les effets des mêmes pratiques venant du FCC. Son péché ? C’est d’avoir osé exprimer ses ambitions en posant sa candidature au poste de président du bureau définitif du Sénat. Même en y allant comme candidat indépendant, il a été taxé de défroqué. Il est allé à l’encontre du choix de la plateforme et, par ricochet, de l’autorité morale du FCC. Sans surprise, le PPRD/FCC a recouru à la même stratégie, à savoir la fragilisation assortie de diabolisation. Quid ? Pour le disqualifier dans l’opinion, le candidat Modeste Bahati a été vilipendé par un groupe de parlementaires de l’AFDC et Alliés (10 députés et 1 sénateur).

Dans le même registre, L’AVENIR rapporte que « Lâché par l’AFDC, Bahati dos au mur ». En effet, intervenant sur une radio étrangère, et ne comprenant pas comment son nom n’a pas été retenu, Bahati Lukwebo a justifié son initiative par la nécessité pour le FCC de maximiser les chances en ayant deux candidats et laissant les sénateurs les départager. Car dit-il, le FCC doit éviter de commettre la même erreur qu’à la présidentielle où, pour un mauvais casting, cette grande famille politique du pays avait perdu au profit de l’opposition politique incarnée par l’UDPS.

LA PROSPERITE s’intéresse à l’appel lancé par Pierre Lumbi au Président Félix Tshisekedi d’initier des réformes urgentes suite aux nouvelles invalidations par la Cour constitutionnelle, invalidations qui provoquent une controverse. Ainsi, la Cour ayant reconnu avoir commis des fautes intentionnelles graves, équipollentes au dol dans l’administration de la justice, le MS et l’AAD recommandent, entre autres, aux Hauts magistrats qui se sont disqualifiés et qui ne méritent plus la confiance du peuple congolais du fait de la trahison de leur serment légal, de tirer toutes les conséquences de droit, notamment le retrait ou la démission. Le MS et l’AAD recommandent à Félix Tshisekedi, Président de la République, en sa qualité de Représentant du peuple congolais et garant de notre Constitution, de créer les conditions nécessaires au remplacement des juges de la Cour constitutionnelle et d’initier des réformes fondamentales de la justice.

Sous le titre « Haute Cour: Encore des protestations » FORUM DES AS rapporte que la plateforme de Pierre Lumbi annonce le lancement de la campagne de remplacement des magistrats de la Cour constitutionnelle. Les arrêts de proclamation des résultats définitifs des élections législatives nationales et sénatoriales sont loin de faire l'unanimité au sein de la classe politique. Rendues publiques par la cour constitutionnelle, dans la nuit du 3 au 4 juillet, ces décisions, prises dans l'optique de rectifier des erreurs matérielles, sont décriées au Mouvement Social (MS) et à l'Alternance Démocratique (AAD), qui opèrent sous l'autorité morale de Pierre Lumbi Okongo. Par ailleurs, l’Alliance des progressistes pour le Congo (APCO), regroupement cher au Premier ministre Tshibala, via son conseil, proteste et demande président de la Cour d’ordonner aux juges qui ont statué sur leur requête de corriger la faute.

AFRICANEWS, pour sa part, annonce la convocation de tous les ténors de Lamuka pour une réunion à Lubumbashi. Trois points sont inscrits à l’ordre du jour de cette réunion. Le premier est relatif à l’évaluation de la situation politique qui prévaut en Rdc alors que le deuxième point porte sur le calendrier des activités de cette plate forme créée à Genève. Le troisième est consacré aux divers.

Sylvie Meta/MMC


(SM/TN/Yes)