Le président de la chambre de commerce Franco-congolaise (CCIFC), Ambroise Tshiyoyo a, dans son intervention à la 6ème édition de la semaine française, affirmé qu'en se mettant ensemble à l'occasion de la semaine française, des possibilités s'ouvrent pour créer des ressources financières additionnelles et variées susceptibles de soutenir l'économie de la République Démocratique du Congo.

« Je reste convaincu qu'il y a moyen de faire mieux, si nous nous mettons ensemble, la France et la RDC, dans un partenariat gagnant-gagnant », a-t-il déclaré. Il en a profité pour saluer les efforts consentis par le gouvernement congolais en vue de l’amélioration du climat des affaires, notamment à travers la loi sur la sous-traitance, la réforme du code minier, la libéralisation du secteur des assurances. C'est à travers ces réformes et d'autres qui suivront, a poursuivi le président de la CCIFC, que la RDC pourra attirer davantage les investisseurs étrangers.

Pour sa part, l'ambassadeur de France en RDC, François Pujolas, a indiqué que la présente édition de la semaine française permettra de renforcer les relations entre les deux pays, conformément à la déclaration conjointe des deux pays découlant de la rencontre des deux chefs d'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et Emmanuel Macron à Nairobi, au Kenya.

La promotion de l’industrie métallurgique, un facteur de développement du secteur minier en RDC, selon un expert

M. Jean-François Armenian, expert du secteur minier, soutient que la promotion de l’industrie métallurgique est un des facteurs de développement du secteur minier en République Démocratique du Congo (RDC), susceptible de créer de l’emploi et de renforcer la production locale des minerais en RDC.

Il l’a fait savoir au cours de son intervention à la 6eme édition de la semaine française qui a pour thème : «transformation et diversification, un nouvel élan de l’économie» qui se tient à Kinshasa du 12 au 15 au pullman hôtel.

M. Jean-François Armenian dont l’intervention était axée sur la question de la transformation minière locale en RDC, a indiqué que les études de géologies menées par les entreprises minières possédant les permis d’exploitation d’une part, et les institutions financières internationales telles que la Banque mondiale d’autre part, ont démontré que la RDC possède encore plus d’une cinquantaine des substances minérales et plus d’une vingtaine des pierres précieuses non exploitées et que seules une centaines d’entreprises positionnées, soit en carrières, soit en exploitation des collines rasées, exercent cette activité alors que la minéralisation exploitée en RDC ne représente que 1% de sa richesse.

En métallurgie il y en a que la production du cuivre sous forme de catonne, le fuser a chuté par faute de la demande, les opérations de recyclages ont fait chuté le cours des métaux dans Les pays industrialisés.

En ce qui concerne l’artisanat, M. Jean-François a fait savoir que l’encadrement de cette activité peut également contribuer à développer l’économie congolaise et contribuer à la formation d’une classe moyenne  en RDC. Il a recommandé la formation professionnelle dans le secteur de l’artisanat qui dépendrait d’un ministère spécifique professionnel en travaux miniers.

ACP


(GTM/Rei/Yes)