L’ambiance était bon enfant en ce de vendredi 26 avril 2019, dans la salle de fête de l’hôtel Africana Palace, dans la commune de Lingwala. Tous ont presque répondu à l’invitation, familles, collègues de service, amis et connaissances… Ils étaient venus honorer les nouveaux mariés avec des cadeaux.

« Célibat déboulonné ! », « Best forever », « Be » comme Betty, « S » comme Socrate et « T » comme celui qui est dans Betty et Socrate, voilà des mots retrouvés sur la brochure déposée à la table des invités par les heureux mariés. Au-delà de ce jeu de mots, explique la brochure, « Best » est l’expression d’une coalition entre deux personnes, convaincues de cheminer ensemble pour le restant de leur vie.

« Depuis la gare centrale de Kinshasa dans la commune de la Gombe, le soleil est clément en cette fin d’après-midi du 6 avril 2016. C’est ce moment, Place de l’indépendance, qu’une sublime créature, attire la curiosité d’un garçon en la personne de Socrate, le temps d’un bonjour, d’une présentation, son regard envoutant et son sourire du bout de lèvres font mouche chez le garçon. Une deuxième rencontre, une troisième,… Et c’est parti ! » souligne cette magnifique brochure qui explique la genèse amoureuse de deux tourtereaux. Innocent de leur destin commun, Betty Kasiangula et Socrate Nsimba ne pouvaient soupçonner qu’ils embarquaient ce jour là pour un long et interminable voyage de la vie à bord d’un train qui dit aujourd’hui son nom : L’AMOUR.

« A celui qui a chanté « Jusqu’à la gare », de remixer «  Depuis la gare », Car, toute une histoire est partie de là », confie le marié. Avant d’ajouter que « la meilleure rencontre est celle que l’on fait avec soi-même ».

Il y a trois ans, Socrate Nsimba a rencontré, comme dans le sommeil d’Adam, la chair de sa chair, l’os de ses os. Soi-même ». Dans un portrait croisé présenté dans ce dépliant, la désormais épouse de Socrate Nsimba loue son ange : «  Jamais, je n’ai aimé un homme comme j’aime Socrate. Il est beau, gentil et surtout attentionné. Nsimba sait bien me comprendre d’un simple regard », a confessé Betty Kasiangula, aujourd’hui Betty Nsimba.

Ce mariage purement journalistique, n’est plus une relation entre un cadet et une ainée ou encore entre un homme imposant et une femme fragile. Mais une relation entre deux meilleurs amis du monde. Les forces de l’un viennent suppléer les faiblesses de l’autre. Vis-versa. Que du bonheur !

Gisèle Mbuyi/MMC


(GM/DNK/Yes)