La Jupiler League fait partie de ces championnats émergents, au même titre que la Liga Nos ou la Super Ligue Turque. Les clubs belges servent très souvent de rampe de lancement pour les joueurs afin de gratter une place dans l’un des 5 grands championnats : Angleterre, Allemagne, France, Espagne ou encore Italie. Et chaque année, de nombreux jeunes prometteurs se lancent dans le grand bain après avoir parfait leur formation en Belgique, à l’image d’Alex Witsel, Yannick Ferreira Carrasco, Christian Benteke, Sergej Milinkovic Savic, José Izquierdo, Youri Tielemans, Aleksander MItrovic, Michy Batshuayi, Romelu Lukaku, Leon Bailey, et tant d’autres… Chacun est parti pour un montant d’au moins 10 millions d’euros.

Forcément, les ventes récentes des clubs belges ont permis au championnat de monter en niveau, tout comme les finances. Avec un peu plus de fonds disponibles, les clubs belges ne se font pas prier pour investir de plus en plus pour se renforcer et remporter, à terme, la Jupler League.

Pourtant, le site de paris sportifs Bwin nous apprend via une étude exclusif qu’un lourd investissement durant le mercato estival n’est pas forcément gage de réussite, encore plus dans le plat pays. Sur les dix dernières années, seules 3 équipes ont été sacrées championnes tout en étant les formations qui ont le plus dépensées pour acquérir un joueur durant la fenêtre de transfert précédente. Les autres fois, le « big spender » a terminé une fois à la seconde position, trois fois à la 3ème position. Un club a aussi fini quatrième, l’autre sixième et enfin un a conclu la saison à la huitième place de la saison régulière. En clair, un investissement loin d’être gagnant.

Bwin prend ensuite l’exemple du RCS Anderlecht, qui a soulevé le trophée en 2012 avec Dieumerci Mbokani. L’attaquant congolais avait été transféré, à l’époque, en provenance de l’AS Monaco pour 3 millions d’euros. Le buteur avait amplement participé au succès des siens cette année-là tout en étant le transfert le plus onéreux de la saison. Il avait notamment marqué cinq buts durant les play-offs. En 2016, c’est le club de Bruges qui remporte le titre, avec Hans Vanaken au milieu de terrain. Transféré en provenance de Lokeren contre 4 millions d’euros, le joueur de l’entre jeu, auteur de 4 buts et 4 passes décisives cette saison-là, a logiquement porté les siens jusqu'au sacre final. L’année suivante, c’est une nouvelle fois Anderlecht qui a réussi un investissement gagnant avec le transfert de l’international roumain Nicolae Stanciu, débarqué en provenance du Steaua Bucarest.

Cette saison, les Mauves ont une nouvelle fois cassé leur tirelire pour se renforcer en s’offrant Boubacarr Sanneh, un défenseur, contre 8 millions d’euros. Pas forcément favori pour le titre final, d’autant plus vu l’énorme saison du Cercle Bruges, Anderlecht devrait prouver, une nouvelle fois, que la plus grosse tirelire n’a pas été récompensé par la victoire finale…

MMC


SNK/PKF)