La Cour d’appel de Paris a confirmé, mercredi 28 février, la mise en accusation de Roger Lumbala, ex-chef rebelle, « pour complicité de crimes contre l’humanité», annoncent les médias en ligne.

Arrêté le 2 janvier 2021 en France dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte en décembre 2016 par le pôle Crimes contre l'humanité du parquet de Paris, l’ancien ministre du Commerce est accusé de crimes incluant des meurtres, actes de torture, viols, pillages et réduction en esclavage, dont esclavage sexuel, commis en RDC entre 2002 et 2003, rappellent les mêmes sources.

L’ex-chef du mouvement rebelle Rassemblement Congolais pour la démocratie Nationale (RCD-N) et ses alliés, ajoutent-elles, aurait commis ces atrocités lors de l’opération militaire « Effacer le tableau » menée dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri pour prendre le contrôle de zones riches en ressources naturelles.

Dans ce cadre, Roger Lumbala est accusé d'avoir donné des ordres de torture et d'avoir aidé ou assisté les troupes du RCD-N, notamment en fournissant le ravitaillement nécessaire.

Pour l’organisation TRIAL International, « Cette décision est un pas de plus vers la justice pour les survivant·e·s d’atrocités de masse en RDC ».

Boni Tsala