Arrêté dimanche dernier après le décès de son épouse à l’hôpital, Moussa Mondo Sadr est reconnu coupable d’homicide. Peu avant l’hospitalisation de son épouse, l’ancien vice-ministre lui avait administré des coups. Son épouse, une Malgache, avait été transportée à l’hôpital avec un visage tuméfié. Madame Khadidja Rabakomalala Alissa Mondo aurait donc succombé à ses blessures après des violences conjugales. Devant le juge avant sa condamnation, Moussa Mondo a nié avoir agressé sa femme, estimant qu’elle souffrait plutôt du cancer.

Au niveau de sa formation politique, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Moussa Mondo Sadr a été exclu pour une durée de « trois mois » en attendant l’aboutissement des enquêtes. La communauté musulmane de la RDC l’a aussi sanctionné. Il a été interdit « d’arborer les insignes religieux, ni d’user du qualificatif d’Imam » mais aussi « de participer aux activités cultuelles organisées par le Conseil ».

Moussa Mondo était membre du gouvernement dirigé par le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba sous la coalition FCC-CACH entre 2019 et 2021.

Dido Nsapu