En effet, à l’occasion de la célébration de la naissance du Christ lors de la veillée de Noël, le chef de l’église catholique en RDC s’est répandu en des propos durs envers la Céni, déplorant « un gigantesque désordre » dans l’organisation des élections générales du 20 décembre 2023.

Le lundi 25 décembre 2023, Denis Kadima, lui a répondu au micro de RFI. « C'est un désordre qui a émergé, comme on l'a vu là, mais ce n'est pas nous qui sommes à l'origine de ce désordre. Au contraire, nous avons essayé par tous les moyens de répandre les choses et d'appeler la police. Il y a des gens qui sont arrêtés en ce moment », a-t-il déclaré.

Et d’ajouter, « il y a des gens qui sont arrêtés, il y a des machines qui sont en sécurité avec l'intervention de l'armée parfois. J'ai fait intervenir l'armée à Kisangani par exemple, donc, nous n'avons pas croisé les bras. Le désordre à certains endroits a eu lieu, mais ce n'est pas avec la bénédiction de la Céni, c'est cela aussi qu'il faut retenir. C'est ça notre société ».

Mr Kadima a rappelé, « chaque fois qu'on me demandait : « Est-ce que vous allez organiser de bonnes élections ? » J'ai toujours dit, cette question ne peut pas être posée à la seule Céni, on doit la poser à tout le monde parce que nous, nous nous occupons de la gestion électorale. Il y en a qui s'occupent de la sécurisation, d'autres s'occupent du financement. Et puis la société aussi a un rôle à jouer. »

Une commission d'enquête a été mise en place au sein de la Céni. Plusieurs options sont actuellement sur la table, dont l'annulation des résultats de certains centres de vote.

Ilenda wa Ilenda