Poursuivant sa mission d'accompagnement du processus électoral, la MOE CENCO-ECC a indiqué qu'actuellement elle suit le traitement de différents contentieux en rapport avec les recours des candidats invalidés par la CENI, la compilation et la centralisation des résultats.

Le constat est qu'il y a absence d’un dispositif permettant aux parties prenantes de suivre en toute transparence le processus de calcul du seuil légal de représentativité et de l’attribution des sièges car, pour l’heure, seule la CENI en détient le secret.

Et selon elle, cette opacité n’est pas de nature à rassurer toutes les parties prenantes et à favoriser l’acceptation des résultats.

A cet effet, la mission exhorte à la CENI, pour plus de transparence, de mettre en place un dispositif qui permet aux partis et regroupements politiques de s’autoévaluer en toute transparence concernant l’atteinte de ce seuil et de publier la liste de ceux qui l’auront atteint avec indication de leurs scores respectifs (point 4 de l’Art. 98 des Mesures d’application de la Loi électorale) par circonscription, étant donné que la CENI va publier les résultats par bureau de vote.

Par ailleurs, la MOE CENCO-ECC prie à la CENI de préserver l’intégrité des résultats des élections législatives en ne favorisant ou excluant quelques partis et regroupements politiques dans l’élaboration de la liste de ceux qui auront atteint le seuil, moins encore par une quelconque désignation au sein de ces listes des personnes recommandées au lieu de suivre l’ordre d’arrivée.

Gisèle Tshijuka