Pour le vice-président du bureau contesté, Jean-Paul Elekola, le gouverneur et ceux qui l'ont accompagné n'avaient aucun document officiel leur autorisant à casser les portes de l'Assemblée provinciale. Jean-Paul Elekola indique que 14 députés avaient quitté le bâtiment.

« Étant donné qu'ils n'ont pas un document officiel, le procureur général près de la cour d'appel de Mbandaka s'est dessaisi. Il les a demandés s'ils avaient un document émanant du VPM de l’intérieur. Exhibez-moi comme ça, moi je vais vous donner l'ordre de casser. Et quand le gouverneur a vu que le procureur n'a pas voulu l'autoriser, lui-même est allé casser. La ville était paralysée, les tirs des balles réelles ont été entendus partout et les gaz lacrymogènes, donc la population était en débandade. Nous, le groupe de 14 députés, nous avons quitté l'enceinte de l'Assemblée provinciale parce qu'on ne peut pas cautionner la bêtise, on ne peut pas cautionner l'irrégularité qui se vit à la province de l'Équateur. Pourquoi veut-il installer ces 7 députés ? Parce que dans la composition du bureau définitif, il a perdu », a déploré, Jean-Paul Elekola.

Et du côté gouvernement provincial, on affirme que les conflits entre les deux groupes de députés ne doivent pas paralyser la province.

MMC