A en croire les sources locales, le prix d’un carton de chinchards de 30 kg 18+ est passé de 70 000 à 81 200 Francs congolais (CDF) sur les marchés de biens de cette ville.

Cette hausse de prix concerne également le carton de poulet nu qui est passé de 35 000 à 46 900 CDF.

Pendant ce temps, un carton de tomate est passé de 28 150 à 29 945 CDF et un bidon d’huile végétale de 25 litres de 90 000 à 91 350 CDF.

La même source renseigne également que plusieurs autres produits tels que l’huile de palme, du sucre, haricots, graines de maïs ont également connu une flambée de prix. Ces produits précités se négocient actuellement à 9000 contre 8000 CDF auparavant pour un bidon de 5 litres d’huile de palme; un verre de sucre de passe de 400 à 500 CDF; celui de haricots est passé de 650 CDF à 800 CDF et 1kg de graines de maïs passe de 1200 à 1500 CDF.

Les vendeurs attribuent cette hausse de prix à la rareté de certains produits sur les différents marchés de cette ville portuaire.

Il sied de rappeler que dans une mise au point faite, il y a peu, par le Ministre de l’économie nationale, celui-ci avait notamment dénoncé la mauvaise foi de certains importateurs des surgelés qui chercheraient à créer une rareté artificielle des produits surgelés sur le marché.

A cette occasion, il avait annoncé l’arrivée, avant la fin de cette année (2021), du reste de la livraison des chinchards commandés en Namibie.

D’après le ministère de l’Economie nationale, le Gouvernement central avait payé plusieurs millions de dollars américains pour pêcher et acquérir 27 300 tonnes de poissons appelés chinchards. Objectif : permettre la réduction du prix des surgelés et garantir l’application des prix justes sur le marché.

Raymond Okeseleke


(ROL/PKF)