Mais il a noté au cours de cette journée célébrée le 2 avril que des obstacles continuent d’empêcher les personnes autistes à travers le monde d’exercer leurs droits fondamentaux à l’éducation sociale, droits reconnus dans la Convention relative aux droits des personnes handicapées et le programme de développement durable à l’horizon 2030.

Selon le secrétaire général, pour réaliser ces droits fondamentaux, les Etats doivent investir dans le renforcement des systèmes locaux d’appui à l’éducation inclusive et des programmes de formation et offrir aux personnes autistes les moyens d’exercer les mêmes droits que le reste de la population en leur donnant accès à des solutions qui tirent partie des technologies.

« Afin d’intensifier l’appui et les investissements dans les pays et les communautés, il faut travailler main dans la main avec les personnes autistes et leurs alliés », a-t-il ajouté, appelant à s’unir « pour réaliser les droits des personnes autistes et faire en sorte que le monde soit inclusif et accessible pour tous et toutes ».

Les droits des personnes autistes sont défendus depuis que l’Asemblée générale des Nations Unies a désigné le 2 avril comme journée mondiale de sensibilisation à l’autisme en 2007. Les  Nations Unies ont observé cette journée comme un moyen d’affirmer et de promouvoir la pleine réalisation de tous les droits de l’homme et libertés fondamentales des personnes autistes. Des progrès considérables ont été réalisés en matière de sensibilisation et d’acceptation de l’autisme notamment grâce aux nombreux défenseurs de l’autisme qui ont travaillé sans relâche pour faire connaitre l’expérience vécue par les personnes autistes au reste du monde.

Edith Tamfumu/Stagiaire