La commission Justice et paix de l’église catholique renseigne que les salles de classes sont occupées par une unité de la police qui a été déployée récemment dans la ville de Kolwezi afin d’assurer la sécurité après les scrutins du 20 décembre dernier dans toute la province du Lualaba.

« Ces policiers ont installé leur caserne dans l’enceinte de cet institut. Ces derniers ont pu utiliser des salles de classes comme installations sanitaires et ont détruit les bancs en les utilisant comme bois de chauffage, occasionnant ainsi la fermeture de cet établissement », a déclaré l’abbé Benoît Mukwanga.

Cette situation est aussi décriée par la société civile qui demande aux autorités compétentes de caserner ces policiers ailleurs car leur présence perturbe non seulement le bon fonctionnement des activités mais aussi le calendrier scolaire, d’après l’information rapportée par Radio Okapi.

Les alentours de cette école deviennent invivables, lancent d’autres sources locales à Kolwezi et que les parents ne cachent pas leur indignation à l’idée que c’est dans cet environnement que leurs enfants vont étudier.

Pour le coordonnateur de la société civile du Lualaba, qui n’est pas resté indifférent, Chadrac Mukad, il est plus que temps que cette école reprenne ses activités dans des bonnes conditions. « Nous demandons aux autorités de pouvoir les retirer le plus vite afin que [ce lundi] les enfants reprennent le chemin de l’école et il faut assainir correctement ces milieux qui est pollué aujourd’hui pour permettre que les enfants y vivent », a-t-il ajouté.

Ces élèves ont vue leurs vacances de Noël être prolongées involontairement.

D’après une source du gouvernement provincial du Lualaba contactée par Radio Okapi, le premier groupe de policiers a déjà quitté les installations de cette école. Le deuxième et dernier groupe devrait vider le lieu samedi.

Tous seront dans leur caserne aménagée par l’exécutif provincial du Lualaba sur le site Manga Manga dans le territoire de Mutshatsha. Et le gouvernement provincial se chargera de l’assainissement du milieu pour permettre aux élèves de cet institut de reprendre leurs activités scolaires.

Pour rappel, ces policiers étaient installés dans cette école alors que les élèves étaient en vacances.

Gisèle Mbuyi