L’objectif pour cette deuxième phase, a-t-il expliqué, est d’apporter des nouvelles techniques de prise en charge, en faisant recours à la greffe, c'est à dire, le remplacement de la peau.


« Cette deuxième phase vise aussi à sensibiliser les patients, porteur de cette pathologie difficile qui est le Mbasu, et de sensibiliser aussi les professionnels de santé. Les résultats obtenus lors de la première phase sont encourageants et donc dans cette deuxième campagne, nous allons continuer avec des innovations, en proposant de nouvelles techniques de prise en charge, notamment la formation au greffe, pour les médecins qui suivent les patients », a détaillé le docteur Jean-Paul Lembe Lembe.


De ce fait, la campagne se chargera aussi de sensibiliser le personnel soignant à la détection de la pathologie phare de cette maladie en encourageant les patients à se faire diagnostiquer le plus précocement possible.

« Nous proposerons également d'autres techniques, comme la thérapie à la pression négative dont nous souhaitions faire bénéficier les patients du pays ».

Gisèle Mbuyi