Selon un expert en météo qui a requis l'anonymat, l’atmosphère doit se reconstituer pour entrer dans son état initial de la saison de pluie, car on vient d’un état chaud où l’humidité était très faible 36%, alors que pour la saison de pluie il faut atteindre >80% d’humidité pour la formation d’une bonne masse d’eau dans le nuage. Il y a encore l’énergie potentielle disponible qui doit être plus de 1 500 joule/kg pour qu’une particule d’air puisse bien exercer son ascension verticale pour la formation de nuage cumuliforme.
« Nos maisons sont en béton armé, cela emmagasine la chaleur le jour et la nuit ça dégage cette chaleur, leur refroidissement ne peut se faire que vers le milieu de la nuit lorsque souffle le vent de brise de mer à 3h du matin ou s’il y a une forte pluie.
Toutefois, nous nous approchons du rétablissement normal des paramètres météorologiques de la saison de pluie d’où on aura la température max. 32/33 °C, Humidité 85 à 100% et la pression atmosphérique de 1004- 1007hpa », a-t-il ajouté.
Il faut noter que dans la basse couche de l’atmosphère terrestre (troposphère), il existe des gaz qui chauffent l’air tel que le CO, CO2, PM, etc… Sont les facteurs de réchauffement du climat, origine de l’œuvre humaine dans les pollutions des fumées des usines, les fumées que dégagent les véhicules, les motos et le feu de brousse et les cendres volcaniques.
Gisèle Tshijuka
Environnement : Kinshasa enregistre des fortes chaleurs
Internet
KinshasaSociété - Ces dernières semaines, les habitants de la ville de Kinshasa affrontent au quotidien la canicule et les rares pluies qui tombent font moins de 10 minutes et n’ont aucun impact contre la chaleur dans les maisons.