L’idée est d’assurer une veille pour prévenir la possible apparition d’épidémie des zones touchées. C’est ce qui ressort du compte-rendu du Conseil des ministres présidé par le Président de la République dont le contenu a été rapporté par Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement.

« Pour répondre à l’urgence provoquée par cette crue, le Gouvernement, sous la supervision du Premier ministre, a été invité à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour garantir une prise en charge de la population sinistrée et assurer en même temps une veille pour prévenir la possible apparition d’épidémies des zones touchées », a indiqué le porte-parole du Gouvernement.

Le Président de la République s’est dit préoccupé de la crue exceptionnelle du fleuve Congo, qui a touché une douzaine de provinces de la RDC, à savoir : le Kasaï-Central, l’Equateur, le Kongo Central, le Sud-Ubangi, la Lomami, la Tshuapa, le Kasaï, le Kwilu, la Mongala, le Mai-Ndombe, la Tshopo et la ville de Kinshasa.

A en croire le porte-parole et ministre de la Communication et Médias, le chef de l’Etat a déploré cette situation qui a plongé une partie du territoire national causant d’innombrables drames au rang desquels des pertes en vies humaines, des champs dévastés, des routes coupées, des maisons inondées et glissements des terrains. Le chef de l’État a tenu à assurer la population que la décrue du fleuve a déjà commencé et prendra du temps.

Félix Tshisekedi a aussi évoqué le cas d’« un lotissement responsable et une infrastructure résiliente au changement climatique » avec cette expérience de crue du majestueux fleuve Congo.

Gisèle Mbuyi