Madame Bintou Keita a condamné et rappelé les parties en conflit leurs obligations, en vertu du droit humanitaire international, de protéger et préserver la vie des populations civiles en toutes circonstances. Dans cette note, la représentante du secrétaire général de l'ONU en RDC a encouragé les autorités congolaises « à prendre des mesures nécessaires pour traduire en justice les auteurs de ces actes odieux » qu'elle qualifie d’une violation flagrante des droits de l'homme et du droit international humanitaire et même de crimes de guerre.
Bintou Keita a regretté que ces attaques à la bombe aient coûté la vie à plusieurs civils dont 6 enfants ainsi que de nombreux blessés. Elle a par ailleurs présenté ses condoléances aux familles des victimes et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés. La cheffe de la MONUSCO n’a pas aussi manqué de dénoncer cette escalade de violence aveugle contre les civils dans le Nord-Kivu.
Après ces bombardements qui ont couté la vie à au moins 14 civils, d’après le bilan actualisé, la coalition des rebelles M23/RDF/AFC et les Forces armées de la République du Congo (FARDC) se renvoient toujours la responsabilité de ces crimes perpétrés, vendredi 3 mai dernier, contre les civils déplacés de guerre.
Dido Nsapu
Bombardements du camp des déplacés à Goma : la MONUSCO encourage Kinshasa à traduire les auteurs en justice
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KinshasaPolitique - Dans un communiqué dont une copie est parvenue à Digital Congo, la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, a fermement condamné, vendredi 3 mai, le bombardement de sites de déplacés de guerre situés au quartier Lac-Vert et Mugunga, dans l’Ouest de Goma, dans la province du Nord-Kivu. Sans citer les présumés coupables de ces crimes, elle a encouragé les autorités congolaises à traduire en justice les auteurs de « ces actes odieux ».