Félix Tshisekedi vante le changement sur le plan des doits de l’homme réalisé dès son accession au pouvoir en République démocratique du Congo. « Face à ce lourd héritage, j’ai dès mon accession à la magistrature suprême de la RDC, placé la protection et la promotion des droits de l’homme et des libertés fondamentales parmi les priorités de mon mandat et de l’action du gouvernement de la République », a déclaré Félix Tshisekedi.

Le chef de l’Etat congolais a égrainé des mesures prises pour rendre effective cette promotion des libertés fondamentales. Il s’agit notamment de la fermeture des tous les lieux de détention illégaux et secrets des services de sécurité et des offices de police judiciaire ; la libération de tous les prisonniers politiques ; la libération des espaces des manifestations publiques, des libertés d’opinion, de pensée et d’information ; le retour au pays des exilés politiques ; ou encore la mise en œuvre d’une justice transitionnelle fondée sur l’éclatement de la vérité, la reconnaissance de la faute commise, la garantie de non- répétition, la réparation du préjudice causé ainsi que le pardon.

De ce fait, il affirme qu’il n’existe plus des Congolais arrêtés à cause de leurs opinions. « Il n’y a plus aujourd’hui dans mon pays des Congolais arrêtés, détenus ou emprisonnés pour leurs opinions ou appartenances politiques, à ne pas confondre certainement avec des politiciens poursuivis pour infraction de droit commun », a-t-il fait savoir.

Par ailleurs, le président de la République a rappelé que depuis le génocide rwando-rwandais de 1994, la République démocratique du Congo est secouée par des violences cycliques meurtrières et des pillages de ses ressources naturelles par des groupes armés évalués au nombre de 150. Tshisekedi n’a pas manqué de condamner pour la énième fois l’agression de son pays par le Rwanda via les rebelles du M23.

Dido Nsapu

(DNK/Yes)