Le parquet général près de la Cour constitutionnelle en a décidé ainsi le mercredi soir, renversant ainsi la décision prise le mardi 13 juillet. Sa fuite n’étant pas à craindre, l’intéressé répondra pour la suite de l’affaire sur base des invitations du parquet sans être accompagné par des policiers.

Matata Ponyo est soupçonné de détournement de fonds publics. La justice lui reproche le fait d’avoir payé plus de 110 millions de dollars à des créanciers fictifs, victimes de la zaïrianisation des entreprises étrangères, pendant qu’il occupait les fonctions de Premier ministre.

Mais à en croire son avocat, Me Laurent Onyembo, l’affaire est fondamentalement politique. Il soutient que son client a apporté toutes les preuves que la liste des créanciers, la certification des dettes nées de la zaïrianisation etc ont été préparées avant qu’il ne soit aux affaires.

St Théodore Ngangu Ilenda


(TN/PKF)