En marge de la célébration de la 34e Journée mondiale de la population, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) a organisé récemment à l’hôtel du fleuve une journée de sensibilisation en matière de population.

La rencontre qui a réuni plusieurs scientifiques a permis à l’agence onusienne de donner sa position sur la problématique de population. C’est dans ce cadre que l’UNFPA dit soutenir le recensement de la population pour mettre fin aux estimations démographiques.

«Il est évident que, plus de trente ans après le premier recensement des Congolais, le gouvernement revienne à cette question. Cet exercice de recenser la population permettra aux décideurs de mettre momentanément une pause avec des estimations démographiques », a déclaré le représentant de l’UNFPA.

S’agissant des questions liées à la sexualité et à la procréation, l ’UNFPA a fait savoir qu’au vu des défis auxquels fait face la République démocratique du Congo (RDC), des stratégies pragmatiques devront être adoptées dont la prise en compte de la dynamique de la population, des relations entre les sexes, le bien-être des femmes ainsi que l’accès aux services de santé.

«Avec un rythme de croissance annuel moyen de la population de 3,3%, les efforts du gouvernement pour lutter contre la faim à l’horizon 2030 peuvent être hypothéqués. Seul son ralentissement à travers l’accès aux services de planification familiale donnera au pays un répit pour investir dans le développement.

Il ne s’agit donc pas de subir la croissance démographique, ni de la considérer comme une fatalité, mais de prendre des actions pour y faire face, en faisant des choix éclairés », a-t-il poursuivi tout en soulignant que les décideurs devraient également s’efforcer de combler les lacunes majeures dans la collecte des données qui limitent notre compréhension actuelle de l’impact de covid-19 sur la fécondité ».

Raymond Okeseleke


(ROL/Yes)