• Stade

Le stade des Martyrs qui accueille les matches officiels des Léopards n’a pas été homologué par la FIFA pour accueillir les matches de ces éliminatoires faute de répondre aux standards internationaux. Ce report pourrait être capitalisé par les autorités congolaises pour lancer enfin les travaux nécessaires pour que le onze national évolue dans quatre mois à Kinshasa plutôt qu’à Lubumbashi au stade TP Mazembe, le seul du pays homologué.

• Entraineur

C’est un secret de polichinelle. Christian Nsengi Biembe ne sera plus l’entraîneur des Léopards après n’avoir pas réussi à les qualifier pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations 2021. Actuellement, la FECOFA continue de recevoir des candidatures des entraîneurs expatriés. Un accord verbal aurait même déjà été trouvé avec l’ancien sélectionneur du Cameroun Hugo Broos avant que ce dernier ne signe finalement chez les Bafana Bafana d’Afrique du Sud. Avec le report des éliminatoires, le nouvel entraîneur, s’il signe au courant de ce mois, pourrait avoir le temps de réunir pour la première fois les joueurs lors des amicaux en juin plutôt que directement lors des matches officiels. Ce qui est un avantage en vue des possibles ajustements de l’équipe qui est à refonder.

• Covid-19

Lors des dernières journées des éliminatoires, la RDC a évolué sans ses huit cadres au moins, empêchés de rejoindre l’équipe à cause des restrictions sanitaires. Le cas des joueurs qui évoluent en France, en Angleterre ou encore Bakambu en Chine. En septembre, l’on espère que les mesures anti-Covid seront beaucoup plus souples dans ces pays, surtout avec l’administration des vaccins et la RDC pourrait compter sur le gros de son effectif.

• Forme des joueurs 

Cette saison sportive a été pénible pour les organismes des joueurs. Les championnats ayant repris en retard dans la majorité de pays, les matches s’enchaînent tous les trois jours pour de joueurs qui en plus n’avaient pas eu des vacances longues comme d’habitude. Les joueurs congolais, comme ceux des autres pays d’ailleurs, auront déjà eu le temps de récupérer physiquement et attaquer ces éliminatoires en forme adéquate. Bien que cela soit également le cas pour les adversaires de la RDC, la qualité technique des Congolais dans ce groupe pourrait alors parler plus que toutes autres considérations.

• Démarches administratives 

Des joueurs comme Wissa, Mfulu ou encore Bwalya ont eu des problèmes administratifs qui ne leur ont pas permis de jouer les dernières rencontres officielles avec la RDC. Dans les quatre mois qui restent, il y a bien moyen de tout régler et compter sur leur apport. Tout dépendra de la dextérité des autorités sportives congolaises.

Socrate Nsimba


(SNK/Yes)