Dans le stratégique ministère des Mines, le chef de l'État Félix Tshisekedi et le Premier ministre, Sama Lukonde, ont jeté leur dévolu sur une femme. Elle s'appelle Antoinette N'Samba Kalambayi. Elle vient du parti présidentiel, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) de la liste duquel elle était candidate députée nationale aux dernières législatives nationales dans la circonscription électorale de la Lukunga.

Aussi et surtout, cette licenciée en droit public interne de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) vient de l'administration minière.

Jusqu'à sa nomination, Antoinette N'Samba assumait les fonctions de cheffe de division à l'Inspection des Mines. Ce qui a justifié des scènes de liesse constatées mardi au secrétariat général des Mines. Ces hommes et ces femmes de l'administration minière qui ont jubilé à l'annonce de cette nomination connaissent bien le niveau de compétence de cette femme assidue et déterminée. De quoi espérer à des perspectives heureuses dans ce secteur, fleuron de l'économie nationale.

Dans un pays où l'essentiel de ressources nationales vient du secteur minier qui, lui-même, est encore loin de performances attendues, Antoinette N'Samba part avec l'avantage de connaître les enjeux et les défis.

Cet avantage va lui permettre de vite se jeter dans l'eau pour répondre aux attentes. Après les deux premières années d'une coalition FCC-CACH titubante, le chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, n'a évidemment plus le temps à perdre pour matérialiser sa vision basée sur le "Peuple d'abord". Il a ainsi besoin des ressources conséquentes. Et le secteur minier doit être à la hauteur. Sa "guerrière" Antoinette N'Samba, a donc tout pour être à la hauteur.

Socrate Nsimba


(SNK/Yes)