Pour RFI, du côté de la présidence, on affichait une pleine confiance, hier, mardi 2 novembre. Joe Biden ou Donald Trump... un proche de Félix Tshisekedi dit suivre cette élection comme tout le monde, mais avoir eu les assurances que la ligne de Washington à l’égard de la RDC ne changerait pas.

Depuis deux ans, l’ambassadeur américain Mike Hammer ne cesse de déclarer que Félix Tshisekedi, c’est le changement attendu par les Congolais. Juste avant les élections américaines, la coopération militaire a repris entre les deux pays.

Cette élection, alors même que le président consulte pour, l’explique-t-il lui-même, se dégager d’un accord qui l’empêche de pouvoir faire passer ses réformes, craint un peu de fébrilité de part et d’autre.

Tant l’administration Trump a soutenu le président Tshisekedi. Si c’est Joe Biden, ça ne sera sans doute pas exactement la même chose, confie-t-on à Kinshasa.

Dans un tel contexte de tensions politiques conjuguées à une crise économique globale, les investisseurs rechignent à venir. Plus aucun opérateur économique américain n’est présent dans le secteur minier dominé par les Chinois.

La rivalité avec la Chine est l’une des raisons de l’activisme des Etats-Unis en RDC où les intérêts sont plus idéologiques et politiques qu’économiques.

Raymond Okeseleke


(ROL/PKF)