A Kinshasa, le trafic routier urbain est extrêmement intense. En dépit de la levée de l’état d’urgence sanitaire nationale, les passagers et autres usagers de la route ont du mal à prendre soins d’eux-mêmes.

La distanciation, un mètre ou plus, qui consiste à garder une certaine distance, préétablie, entre les personnes, a été exigée comme moyen de ralentir la propagation de la COVID-19. Pour rappeler aux gens qu’il ne s’agit pas de couper les liens sociaux, mais de se donner de l’espace pour éviter d’attraper ou de propager la maladie.

Malgré tout, des inquiétudes quant au respect des directives de distanciation physique demeurent. Depuis le mercredi 22 juillet matin, dans presque tous les parkings de la capitale, des scènes de bousculades pour prendre place à bord d’un taxi ou un bus ont repris de plus belle. Les clients sont à nouveaux entassés dans les taxis-bus et taxis sans aucune crainte.

Or, selon certains passagers, la distanciation physique est impérative pour éviter une seconde vague de COVID-19. Or, si la distance de deux mètres est maintenue et que beaucoup de gens sont de retour dans le réseau, cela va rendre les choses un peu compliquées pour tous.

« La maladie existe et elle n’est pas encore éradiquée. Les conducteurs ont alors le devoir d’exiger le port de masque avant tout embarquement. Que chacun se préserve. Que chaque personne ait son masque dans le transport en commun. Qu’on ne soit pas très serré les uns contre les autres ».

Raymond Okeseleke


(ROL/PKF)