Avec l’appui de l’Union africaine, les participants à cette rencontre seront mis à contribution pour le choix des sources de financement, des compagnies chargées de la construction et du calendrier de mise en œuvre du projet, affirme The East African.

Le projet Inga vise l’exploitation du potentiel électrique du fleuve Congo estimé à plus de 45 000 MW. Les centrales Inga I (351 MW) et Inga II (1 424 MW) ont déjà été construites et le pays a entamé depuis plusieurs années le développement d’Inga III.

Sous la présidence de l’ex-dirigeant du pays, Joseph Kabila, il était prévu initialement qu’Inga III soit doté d’une capacité de 11 000 MW et soit financé à hauteur de 14 milliards $ par un consortium sino-espagnol. Récemment, la partie espagnole a annoncé son retrait en raison de divergences sur la répartition des parts.

Le président Félix Tshisekedi a récemment annoncé que la taille du projet sera réduite à 4 800 MW avant d’être augmentée progressivement.

En attendant, plusieurs analystes redoutent que le projet finisse en éléphant blanc en raison du manque de planification réelle par les autorités. « La RDC n’a jamais eu un véritable plan réel ni pour Inga 1 ou Inga 2, et encore moins pour Inga 3.

C’est sous la pression externe, des Sud-africains notamment, que nous avons commencé à essayer de structurer le projet », a affirmé Al Kitenge, un analyste économique à Kinshasa.

Raymond Okeseleke


(ROL/Yes)