La société civile s’inquiète de la recrudescence de l’insécurité et en appelle à la responsabilité de l’Etat congolais suite à la tuerie dans la nuit de samedi 7 au dimanche 8 mars de 4 policiers à Kisigari dans le Nord-Kivu lors d’une attaque par des bandits présumés dans la nuit de samedi à dimanche 8 mars contre un poste de police à Kisigari à plus ou moins 20 km de Rutshuru centre.

Selon Radio Okapi.net qui donne cette information, les assaillants ont emporté trois armes.

Le président de la société civile de Rutshuru, Jean-Claude Bambaze, citée par la même source explique que ces policiers étaient commis à la garde de leur poste à Kabaya, dans le groupement Kisigari.  

Ils ont été visités par des hommes armés. S’en suivra alors un échange de tirs en peu de temps entre les deux camps.

Quatre policiers vont être atteints par balles et ne vont pas survivre à ces blessures. Ces assaillants inconnus vont réussir à se volatiliser dans la nature, emportant trois des armes de leurs victimes, rapporte-t-elle avant d’expliquer que cette situation a créé une psychose dans la contrée.

Il poursuit : « L’auditorat militaire a procédé aux enquêtes avant d’autoriser l’enterrement des victimes ».

La société civile citée par Radio Okapi précise trois de ces policiers tués ont été enterrés à Kabare, dans la même contrée, dimanche 8 mars.

Le quatrième est déposé à la morgue de l’hôpital général de Rutshuru, en attendant son enterrement à Kinyandoni, son village d’origine.

Jean-Claude Bambaze pense à un mode opératoire similaire à celui utilisé par un groupe armé bien connu dans la région.

B. Tsala


(BT/Yes)