Le stade des Martyrs de la Pentecôte a abrité, samedi, la manifestation du 38ème anniversaire de l'UDPS, parti présidentiel. Augustin Kabuya, Secrétaire général de ce parti, qui a pris la parole le premier, a rappelé brièvement l'histoire de ce parti. Pour ce dernier, les 13 parlementaires sous la dictature du Maréchal Mobutu ont bravé la peur pour créer, dans la clandestinité, l'actuel parti. Il a place également cette commémoration politique dans le cadre de l'an 1 de Félix Tshisekedi au pouvoir.

Il cite, dans la foulée, plusieurs réalisations à mettre à l'actif de l'actuel pouvoir. Notamment la gratuité effective de l'enseignement de base, la réfection et construction des écoles (Institut Mokengeli, etc). Les 40 kilomètres de la voirie réfectionnée à Kinshasa et plusieurs autres projets déjà réalisés en province.

Sans citer des noms, le secrétaire général de l'UDPS a épinglé notamment le problème de l'impunité dans la gestion de fonds du contribuable congolais. Il a appelé la justice à agir, sans trop donner des précisions. Une éventuelle allusion à Vital Kamerhe, directeur de cabinet du chef de l'État, Félix Tshisekedi. Ce dernier est au centre d'une polémique liée à la gestion du programme de 100 jours dont l'exécution continue à poser des problèmes notamment la construction des saut-de-mouton à Kinshasa qui a pris plus de temps que prévu.

Au cours de cette manifestation, plusieurs formations politiques proches de l'UDPS ont été également présentes, notamment la Convention des Républicains de Kitenge Yesu. Plusieurs autres personnalités politiques mais aussi celles de la société civile ont aussi répondu présentes. Il s'agit notamment de Laurent Batumona, Diomi Ndongala, la députée Henriette Wamu et l'évêque Pascal Mukuna de l'église évangélique ACK.

Fondée le 15 février 1982 par Etienne Tshisekedi et les 12 autres compagnons parlementaires, l'UDPS a totalisé, le 15 février 2020, 38 ans d'existence. Et ce parti qui a longtemps milité au sein de l'opposition, a pris le pouvoir depuis le 24 janvier 2019, avec le président Félix Tshisekedi.

Dido Nsapu


(DN/PKF)