Les sinistrés du quartier  Kinsuka qui ont tout perdu se disent délaissés par les autorités du pays et de la ville-province de Kinshasa comme en témoignent les sinistrés du quartier carreaux-Congo cités par Top Congo.

Les érosions ont commencé progressivement  il y a presque deux semaines, nous pensons que les choses allaient s’améliorer, mais hélas ! Le pire est arrivé, nous nous sommes retrouvés dans les eaux qui ont envahi nos maisons, les routes sont devenues impraticables, a témoigné une des victimes.

Nous n’avons vu aucune autorité passer par ici, seul un membre de l’Ong « Fondation missionnaire », à qui nous avons soumis nos doléances, a-t-il ajouté.

Toute la famille est éparpillée auprès d’autres familles d’accueil dont certaines d’entre-nous ne sont pas les bienvenus, car ces familles ont également des charges énormes, précise-t-il.

Nous implorons aux autorités de nous trouver un lieu d’habitation, car nous dormons à la belle étoile avec des petits enfants. Que les autorités nous viennent en aide. Nous avons tout perdu, entre autres, les documents parcellaires, de l’argent et autres biens ont été coulés dans les eaux de la pluie, a déclaré une dame.

Nous souffrons sérieusement, nous sommes exposés aux intempéries et autres maladies, voir même des bébés sont exposés, a-t-elle  ajouté.   Pas moyen de payer la garantie locative ailleurs, car nous n’avons plus rien avec nous, on n’a plus quoi mangé, que Maman Denise et Olive, nous vous supplions  de penser aussi à nous svp, venez à Kinsuka, au quartier carreaux-Congo, a précisé l’une des témoins.

Selon le rapport de l’ONG « Fondation missionnaire », les églises n’ont pas été épargnées  et  les conséquences,  les enfants qui fréquentent les écoles  sont inondées par les eaux, pas moyen d’étudier.  Le président de cette organisation parle de 104 maisons qui ont été englouties, dont 6 églises et 2 écoles ont été inondées.

Le Directeur général  de la fondation mission qui prépare  une assistance en vivre et non vivre a fait appel aux autorités du pays ainsi qu’aux personnes de bonne volonté à lui emboîté le pas.

Gisèle Mbuyi


(BMM/PKF)