Ces organisations avancent comme raison la catastrophe humanitaire et sécuritaire qui sévit dans cette contrée de l’Est du territoire national. Moïse Hangi, membre du mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA) a invité les autorités à pouvoir se soucier de la situation très précaire que traversent les populations meurtries de l’Est du pays et de s’en préoccuper. « Nous demandons tout de même aux autorités de pouvoir rétablir l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue de la République, en délogeant les terroristes du M23 de toutes les zones et toutes les agglomérations qu’ils occupent », ont-ils insisté.

La province du Nord-Kivu enregistre des millions de personnes déplacées depuis la résurgence de la rébellion du M23 soutenue par le Rwanda. Ces personnes vivent dans des conditions précaires dans certains camps ou des écoles publiques.

Gisèle Mbuyi