Le Chef de l’Etat congolais, Félix Antoine Tshisekedi  a  officiellement invité le Président de la Fédération de Russie à venir en  RDC en 2021, rapporte un  twitter de la Présidence de la République.

Intervenant  à Sotchi au sommet Russie-Afrique clôturé le jeudi 24 octobre auquel il  participait, il a appelé dans son allocution à un partenariat   Russie-Afrique mutuellement avantageux.

Il a en outre déclaré que  ces assises ne seront qu’un succès dans la mesure où la mise en œuvre  de leurs résolutions permettra notamment l’installation des usines  locales de transformation dans les secteurs des industries extractives  et de l’agro-alimentaire, le transfert de technologies, la modernisation  des infrastructures et l’accessibilité au financement innovant des  investissements ».

Le forum économique Russie-Afrique était  judicieux pour réfléchir sur les orientations nouvelles et fortes dans  les relations économiques entre la Russie et l’Afrique, a-t-il soutenu  avant de relever : « Les impératifs de coopération et de développement  ont conduit mon pays à adopter le bon voisinage et l’ouverture au  monde comme principe directeur de notre politique étrangère qui met  l’intérêt supérieur de l’homme congolais au centre de partenariats  porteurs de croissance forte et inclusive ».

Et d’indiquer : « Les  efforts des pays africains pour le développement et le mieux être  social sont sérieusement handicapés par manque de vision politique  commune et concertée ».

Pour le chef d’Etat congolais, le forum de  Sotchi devra répondre aux attentes des parties prenantes pour un  partenariat bénéfique pour la Russie et l’Afrique. Du fait de sa  population, de sa superficie, de son écosystème, de ses ressources du  sol et du sous-sol et de son potentiel hydro-électrique, la RDC qui  partage ses frontières avec neuf pays, demeure un maillon important dans  le développement de l’Afrique ».

Félix Tshisekedi a en outre  interpellé les participants:  « Les multinationales investissent  continuellement en RDC comme dans les autres pays africains à haut  potentiel minier. Il est cependant surprenant de constater qu’elles sont  peu sensibles au sirène entretenu par les médias dominants à l’échelle  mondiale qui dépeignent le continent comme le réservoir de tous les  malheurs, la zone rouge de tous les investisseurs ».

Boni Tsala T.

(BTT/PKF)