Dans une conférence de presse donnée le 20 septembre à Goma, le porte-parole de la 34ème Région militaire et de l’opération Sukola 2 a présenté à la presse ces rebelles rwandais. "Nous avons capturé ces 4 rebelles sur terrain. Ils avaient dans leurs mains des armes que nous vous avons présentées mais aussi les matériels de transmission que nous allons exploiter pour plus d'informations", a indiqué le major Guillaume Ndjike Kaiko.

Ces 4 rebelles étaient gardes du corps du général rwandais, Sylvestre Mudacumura, chef de ce groupe armé, qui a été tué dans la nuit du mardi 17 au mercredi 18 septembre dernier, à Bwito, dans le territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu. Et ses 4 hommes ont, eux, été capturés dans le parc de Virunga, toujours dans la province du Nord-Kivu, lors d’un assaut lancé par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

Et le porte-parole de la 34ème Région militaire en a profité pour lancer une sévère mise en garde aux rebelles des différents groupes armés qui restent encore actifs dans la partie Est de la République. "Les FARDC marquent leur détermination à accomplir la volonté du commandant suprême, Félix Tshisekedi, qui consiste à pacifier toute la partie Est du pays. Et pour ce faire, tous les groupes armés à savoir les ADF, les FDLR, les NDC, les Nyatura, les Maï-Maï, ... sont appelés à déposer les armes et à se rendre le plus tôt possible aux FARDC, dans le cas contraire, ils subiront le sort de Mudacumura et les siens", a-t-il prévenu.

Sylvestre Mudacumura est né en 1954 à Gutumba, préfecture de Gisenyi au Rwanda. Il était le commandant le plus haut gradé militaire des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). Il était également recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes qu’il a commis sur le sol congolais. Ce mandat d’arrêt avait été émis en juillet 2012 pour  neuf chefs d'accusation de crimes de guerre commis dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

Dido Nsapu


(DNK/Yes)