La décision a consisté à une mise en commun des mécanismes de prévention destinés d’endiguer la maladie à virus Ebola (MVE) et de sécuriser les flux transfrontaliers en vue de réduire les risques de propagation de la fièvre hémorragique.

En somme, cette rencontre a visé d’obtenir un engagement politique de haut niveau pouvant guider le renforcement de la coopération transfrontalière en matière de surveillance des maladies pour la préparation et la réponse entre la RDC et le Rwanda.

Des mécanismes communs de prévention et de gestion des cas de maladie à virus d'Ebola notamment la surveillance, partage des informations, vaccination et prise en charge des cas ont été entre autres les résultats attendus de ces échanges.

La délégation congolaise est constituée du directeur de cabinet adjoint du chef de l'Etat de la RDC en charge des questions humanitaires, le ministre intérimaire de la Santé, mais aussi le gouverneur du Nord-Kivu, et l'équipe de coordination de la riposte contre l'épidémie Ebola.

Pour rappel, la RDC partage 7 points d'entrée formels avec le Rwanda dont 3 en province du Nord-Kivu (grande et petite barrière) et 4 avec la province du Sud-Kivu.

Le point d'entrée de la petite barrière se trouvant en plein ville de Goma avec un flux migratoire autour de 64 000 passagers par semaine selon les services douanière des deux pays.

Depuis la déclaration de l'épidémie l'année dernière, plus de 1 803 concitoyens ont déjà perdu la vie dont 1 709 parmi les 2 596 cas confirmés, d'après les derniers chiffres officiels du ministère de la Santé.

L'annonce des cas positifs d'Ebola dans la ville frontalière de Goma la semaine dernière a poussé les autorités rwandaises à restreindre pendant quelques heures les mouvements de la population le long de sa frontière directe avec la ville de Goma.

La feuille de route conjointe a été élaborée et une équipe technique est mise en place pour sa mise en oeuvre rapide après sa présentation au bureau régional de l’OMS le 15 août 2019.

ROL


(RO/Yes)